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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 21:26

Stéphane Lévêque, un homme de talents

Le nom de Stéphane  Lévêque était avant tout attaché au Salon du livre de Bagnères. Il en était le Président (1). Voilà trois ans qu’il menait cette entreprise avec succès, soucieux de donner à la manifestation l’ampleur qu’elle méritait. Stéphane aimait la littérature. Archéologue de profession, responsable d’opérations à l’Inrap (2) pour le grand sud-ouest, il avait fait paraître, en plus d’articles scientifiques dans son domaine, un intéressant  Brèves d’archéologie (3). A cela s’ajoutaient des nouvelles et des textes poétiques qu’il écrivait, presque en secret, depuis l’âge de 16 ans. Un dernier recueil devait donner lieu à une lecture publique et à une édition. Certains poèmes, plus anciens, illustrés par des peintres bigourdans, avaient été publiés.  Son amour des arts l’avait, en effet,  rapproché des artistes qui prisaient son goût sûr et son flair pour le coup de patte original. Stéphane Lévêque  comptait aussi parmi les membres de la Sté Ramond et rêvait pour elle de projets d’avenir. Il animait avec brio les cafés philo (4), doué qu’il était pour le maniement des idées. Généreux de son savoir et de son temps, il avait eu également l’occasion d’initier des jeunes à l’histoire locale (5) celle des Courtaou en particulier, dont il avait entrepris le recensement. Passionné, bouillonnant d’idées et de projets, il apportait sa réflexion dans les Ateliers du patrimoine ou aux Assises de la culture. Taiseux, il savait être éloquent si besoin. Doux et affable, il pouvait prendre position avec ténacité. Chacun croyait le connaître, mais l’homme ne se livrait jamais tout entier. Ceux qui le côtoyaient  comprenaient vite qu’ils avaient affaire à un personnage hors du commun et mystérieux. Au fond de lui, l’homme était intranquille. Le monde n’était-il pas à la hauteur de ses exigences, ne satisfaisait-il pas entièrement celui qui, enfant, voulait être amiral ? Son décès subi, inattendu et injuste, laisse dans le chagrin son épouse Cécile Ferber-Lévêque et leur fillette de huit ans, Albane ainsi que ses trois grands enfants nés d’une première union, Aurélie, Raphaël et Coline.  Nous nous associons grandement  à leur peine.

Roseline Giusti

 

 

 

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 21:24

Etre senior aujourd’hui, l’autre façon.

Elle dénonce les préjugés et les usages néfastes communément répandus à l’encontre des vieilles gens, résultant de croyances stéréotypées. Prenant avec conviction le contre-pied des idées reçues, elle affirme au contraire les ressources insoupçonnées de la vieillesse et l’urgence de réformer nos attitudes envers le grand âge. De ces réflexions, elle en a fait un livre Le syndrome de Diogène, éloge de la vieillesse. Elle en rendait compte jeudi dernier à la médiathèque, usant d’arguments décapants. Elle ? Régine Detambel. Kinésithérapeute à l’origine, autant dire qu’elle connait bien le corps humain, ses défaillances mais aussi ses ressources infinies. Elle a tant écouté les dire de ses patients qu’ils ont donné matière à ses livres, aussi originaux que pertinents et toniques. Nourrie de sa propre expérience,  Régine Detambel a également exploré le vaste champ de la littérature et y a recueilli des exemples et des témoignages qui densifient le propos. Dévorée de la passion d’écrire, l’écrivain sait aussi transmettre et convaincre. Une chance pour Bagnères de recevoir celle qui s’est vu décerner, en 2011, le Grand Prix Magdeleine-Cluzel pour l’ensemble de son œuvre, quelque quarante livres pour adultes et pour enfants, questionnant inlassablement le corps.

Le public ne s’y est pas trompé qui comptait, entre autres, des soignants : infirmiers et médecins, très à l’écoute. Un atelier d’écriture accompagnait cette conférence, suivie d’une deuxième dans la foulée, la bibliothérapie. Saluons cette initiative de la médiathèque qui propose parallèlement, en ses murs, une riche exposition (visible jusqu’au 15 juin) de portraits photographiques « d’anciens » réalisés par Claude Beuillé, soignant lui-aussi.

Les conférences de Régine Detambel constituent un des points forts de la thématique choisie par la médiathèque cette saison : le corps dans tous ses états.

 

Roseline Giusti

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 13:03

Bagnères-de-Bigorre et sa région 

Publié le 14/08/2012 09:25

Bagnères-de-Bigorre. Cultures mêlées et styles brassés

8e édition d'a voix haute

Bibi Tanga et les Sélénites, lors de la causerie avec Patrick Labesse ( à droite)./Photo R.G. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Bibi Tanga et les Sélénites, lors de la causerie avec Patrick Labesse ( à droite)./Photo R.G. ()

Bibi Tanga et les Sélénites, lors de la causerie avec Patrick Labesse ( à droite)./Photo R.G.

Le festival A Voix haute s'est terminé dimanche soir. On a chanté, toutes cultures mêlées, tous styles brassés, a cappella ou accompagné d'instruments, depuis les simples tambourins jusqu'aux sonos puissantes. L'intérêt d'A Voix haute, c'est sa diversité. Et l'on se dit que la voix a bien de la force pour être aussi variée et nous surprendre encore à chaque festival. Dans ce large répertoire, chacun a trouvé son compte. On a pu goûter au patrimoine traditionnel basque (Otxote Lurra), corse (Barbara Furtuna), restitué à la perfection ou revisité avec verve, invention et humour (Lo Cor de La Plana).

On s'est engouffré à la prestation explosive de Bibi Tanga et des Sélénites qui sans cesse vous chaloupe d'un côté à l'autre de l'Atlantique, puisant aux sources multiples des musiques urbaines et autres pour livrer, au final, un mix original.

Il y a eu les chants à textes, messages de bonheurs simples ou commémorations d'événements politiques, basques (Otxote) et occitans (Cor de la Plana). Et aussi des expériences sonores inhabituelles, frottages, raclages…, dans la belle lignée d'un John Cage (Ensemble Troie avec Chiesa, Pontevia). On a particulièrement apprécié la performance dadaïste Karawane, donnée par Frédéric Jouanlong, tout en sifflements, cris, susurrements et onomatopées crachées et gueulées, variant d'intensité et jouant d'une mise en boucle grâce à un looper. Le chanteur, qui avoue avoir ces sonorités vissées au corps depuis l'âge de la maternelle, donne de ce poème écrit par Hugo Ball en 1917, une version époustouflante. Car, à ce point expressive, la voix peut fort bien se passer de mots pour dire son message. Benat Achiary et Phil Minton (que Jouanlong revendique) nous l'ont précédemment confirmé.

Il y a eu aussi, menées par Patrick Labesse, les savoureuses causeries de l'après-midi permettant la rencontre, au jour le jour, avec les chanteurs et l'initiation à des patrimoines vocaux insoupçonnés. Sans oublier la longue nuit atypique menée par le KKC Orchestra et le bal «occitan» jusqu'à épuisement des chanteurs du Cor des La Plana aux voix endiablées. Quelle performance, Manu Théron !

À Voix haute, c'est une série de petits bonheurs successifs. Il faut une sacrée audace pour rassembler sur quelques jours tant de talents aussi divers. Des prises de risque aussi. Voilà huit ans que Yann Beigbeder et son associée Anne Sorlin, en dépit de budgets de plus en plus serrés, mènent l'aventure. C'est leur création à eux, réussie. Bravo Yann, bravo Anne.

Se rend-t-on assez compte combien c'est exceptionnel d'avoir ce type de manifestation à Bagnères ? Sait-on assez que l'organisation de cet événement repose sur le concours de nombreux bénévoles qu'il faut remercier grandement.

Roseline Giusti

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 12:59
La Dépêche du midi

Publié le 10/08/2012 10:32


Bagnères-de-Bigorre. Le Happy Grill à l'heure irlandaise
Philippe Aimé chantant , s'accompagnant à l'accordéon. /Photo Roseline Giusti. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Philippe Aimé chantant , s'accompagnant à l'accordéon. /Photo Roseline Giusti. ()

Philippe Aimé chantant , s'accompagnant à l'accordéon. /Photo Roseline Giusti.  

Bagnères by night, c'est parfois très inattendu ! Mardi dernier, le restaurant Happy Grill, dans le cadre de Terrasses en fête, accueillait le groupe pyrénéen de musique celtique Dingle Bay, en soirée.

Des musiques irlandaises et des chants de marin en anglais et… quelques-uns en français ont enflammé le public.

Il faut dire que le chanteur du groupe, Philippe Aimé, leader historique de la formation, a du coffre, de l'expression et beaucoup d'humour. Et il tire de son accordéon diatonique tous les sons nécessaires à donner magnifiquement vie au folklore celte, bien accompagné par trois autres musiciens, Michel Olivarès à la guitare, Francis Jorro également à la guitare ce soir-là et Juliette Salanne au violon, tout en finesse.

Tous ont rivalisé de virtuosité pour rendre les accents nostalgiques et rudes de la vie de marin. Quel tonus, quelle ambiance ! Les jeunes et sympathiques serveuses du Happy Grill ne savaient plus où donner de la tête. Très happy, cette terrasse !

Saluons cette belle initiative bagnéraise qui met ses terrasses en juste valeur.

Prochaine terrasse en fête : jeudi 16 août, au casino, à 19 h 30, avec Candelas (latino).

Roseline Giusti

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 06:12
Samedi 16 Jun - 07:09 - Saint Jean-François
Publié le 16/06/2012 03:48 | Roseline Giusti
L'auberge de Beyrède à l'heure indienne

dîner-concert

Les frères Mosim et Yunus Kawa ./Photo Mathias Pirollo.
Les frères Mosim et Yunus Kawa ./Photo Mathias Pirollo.
Les frères Mosim et Yunus Kawa ./Photo Mathias Pirollo.

On s'est pressé, samedi soir dernier à l'auberge de Beyrède pour dîner « indien » et fêter la nuit pyrénéenne au son du sarangi et aux rythmes du tablâ. La salle était bondée, l'humeur joyeuse, le repas (indien) excellent et l'écoute attentive.

Originaires de Jaïpur au Rajasthan, les frères Kawa, issus d'une lignée de musiciens, ont démontré avec brio les subtilités de leur musique. Les sonorités proches de la voix humaine tirées du sarangi (sorte de vièle à cordes, frottées par un archer) joué par Yunus et les rythmes endiablés de Mosim au tablâ (un des meilleurs joueurs du moment) ont enflammé la salle.

Aux ragas de la nuit, calqués, selon la tradition sur un sentiment, une saison, un moment du jour, a succédé un chant puisé au répertoire du célèbre chanteur virtuose Qawwal (soufi pakistanais) aujourd'hui disparu, Nusrat Fateh Ali khan.

Utilisant les formules rythmiques (syllabes, si caractéristiques, indiquant les doigtés et l'emplacement des mains sur le tabla) Mosim Kawa a fait une démonstration époustouflante de la richesse de son instrument à percussions.

Les frères Kawa se sont produits en France dans divers lieux : festival Jazz Nomade, festival Passeport pour l'Inde, musée Guimet, Centre Mandapa, Bouffes du Nord, Down Town, China club, le Volcan scène nationale du Havre, etc.

Mosim possède une telle maîtrise de son instrument qu'il n'hésite pas à explorer d'autres domaines musicaux comme le jazz, l'électro ou le rock. Il s'est produit aux côtés de David Murray, Bernard Lubat, Cheick Tidiane Seck, Jason Lindner, Franck Vaillant, Tamango et la compagnie Urban Tap. Ce soir-là, pour faire chanter la salle, c'est une version d'« Alouette, gentille alouette », dans le plus pur respect de la métrique indienne, à laquelle il s'est brillamment livré. Jusqu'à inciter Pâquerette Charlas, perlière à Mauvezin, à le solliciter pour l'accompagner dans son interprétation en solo d'un air du Rajasthan.

La veille avait lieu à Campan un spectacle original dont l'association Traverse a le secret. Dix récits en images (belles) de la vie d'habitants des Côtes d'Armor témoignaient de questionnements sur le territoire, l'appartenance et la transmission.

Poésie sonore, rythmes musicaux divers et prestation remarquée d'un gymnaste, accompagnant les images, signaient encore cette création.

Qui a dit qu'il ne se passait rien à Bagnères et alentour ?

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 05:44
Bagnères-de-Bigorre et sa régionBagnères-de-Bigorre et sa région

Publié le 12/06/2012 08:38 | Roseline Giusti

Bagnères-de-Bigorre. La musique contemporaine à portée d'oreilles

culture

Laurent Carle parlant de la musique contemporaine./ Photo Roseline Giusti.
Laurent Carle parlant de la musique contemporaine./ Photo Roseline Giusti.
Laurent Carle parlant de la musique contemporaine./ Photo Roseline Giusti.

Vendredi dernier, à la médiathèque de Bagnères, Laurent Carle, professeur de musique au conservatoire du Grand Tarbes et compositeur, répondait à la question : « C'est quoi la musique contemporaine ? »

Difficile à écouter, la musique contemporaine ? Réservée à une élite ?

Lorsque Laurent Carle en parle, il nous fait entrer dans son univers le plus naturellement du monde, sans théories rébarbatives, seulement en nous communiquant sa passion pour le sujet. On se trouve même assez vite de plain-pied avec les accents particuliers de cette musique inhabituelle. Et les a priori négatifs sont vite pulvérisés. Pas plus compliqué d'en définir les contours que le rock ou le reggae pour un passionné comme Laurent Carle.

Partant de la richesse du fonds de la médiathèque de Bagnères, dans ce domaine, il propose à l'écoute divers extraits (trop courts). Et pour que le public s'y reconnaisse, il le gratifie d'un petit livret répertoriant les différents courants et les noms des compositeurs œuvrant dans cette voie.

Bravo à la directrice de la médiathèque, Danielle Querol, pour ses programmations audacieuses qui explorent chaque fois de nouveaux domaines, invitant le public à faire de courts voyages agréablement dépaysants.

Vendredi dernier, le public en redemandait.

Prochaines rencontres autour de la musique contemporaine les 15 et 22 juin, de 18 heures à 19 heures, à la médiathèque de Bagnères.

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 14:19
Bagnères-de-Bigorre et sa région

Publié le 22/05/2012 08:46 | Roseline Giusti

Bagnères-de-Bigorre. Japon, jupons et kimonos

commerce

Waka Lesclauze devant sa boutique./Photo R. Giusti.
Waka Lesclauze devant sa boutique./Photo R. Giusti.
Waka Lesclauze devant sa boutique./Photo R. Giusti.

Waka Lesclauze vient d'ouvrir un atelier de créations vestimentaires et de couture, près de la halle du marché, au cœur de la ville. Une vitrine tout en délicatesse montre quelques-unes de ses réalisations : un charmant kimono pour enfant, des sacs raffinés, des pochettes fleuries… C'est tout l'art de vivre du Japon que cette native de Tokyo, devenue bigourdane par mariage, offre à sa clientèle. Les vêtements et les accessoires qu'elle confectionne ont cette esthétique élégante à laquelle on succombe immanquablement. Il faut dire qu'elle possède un bel assortiment de cotons japonais gais, fleuris ou agréablement géométriques et un bon coup de ciseau. Si elle s'est fait une spécialité dans le kimono pratique et confortable pour les tout-petits, cette styliste talentueuse taille aussi, sur mesure, des vêtements pour les grands, fait les retouches et donne également des cours de couture.

Son site présente des échantillons de ses tissus et de ses modèles.

Alors, un petit tour du côté de Tokyo en Bigorre ?

Waka Lesclauze, atelier de couture, 12, rue Frédéric-Soutras à Bagnères-de-Bigorre, tél. 06.89.79.57.79 www.hokarii.com whaka80@hotmail.fr

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 08:42

Publié le 22/04/2012 03:45 | Roseline Giusti

40 participants au marathon photos

avec traverse

Les photographes s'inscrivent.
Les photographes s'inscrivent.
Les photographes s'inscrivent.

Une quarantaine de personnes se sont présentées, samedi dernier, devant le musée Salies pour participer au marathon photo organisé par l'association Traverses.

Confirmés ou amateurs, Bagnérais ou candidats venus de communes plus lointaines (Aureilhan, Orleix), les marathoniens ont arpenté la ville de-ci-de-là à la recherche d'images pour illustrer les thèmes en jeu. Franc succès ! C'est un petit groupe d'adhérents de l'association qui a eu l'idée de lancer cet événement. Émilie, Cathy, « Marjo » et quelques autres l'ont bien préparé et parfaitement orchestré.

Dix thèmes aussi inattendus qu'intéressants étaient proposés : « Dans la matière, transport, sous la jupe des filles, la croix et la bannière, folie ordinaire, aïe, commodité, gourmandise, hors cadre et bestiaire ».

Chacun, selon ses compétences et sa sensibilité, a rendu sa copie avec enthousiasme. Une projection des photos réalisées s'est tenue au café de Pouzac, le soir même. Certains clichés inénarrables de drôlerie ont ravi le public. Deux concerts déjantés terminaient la soirée.

On ne peut que féliciter cette initiative qui est un projet convivial où les savoirs des uns et des autres sont confrontés et mis en partage. Il est vrai que la photo, pratique qui est largement démocratisée, garantit l'engouement pour ce genre de manifestation.

C'est aussi une façon festive de s'approprier le territoire de la ville et d'attirer de nouveaux visiteurs.

« La ville devient ainsi une galerie et s'expose aux regards de ses habitants », faisait remarquer Thierry Lavignon, de l'association Saveurs-Savoir.

Les photos primées feront l'objet d'une exposition (en extérieur), d'ici quelques semaines, et seront visibles sur le site de Traverse : traverselesite.com

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 16:10
Publié le 25/03/2012 03:47 | Roseline Giusti
Marier gastronomie populaire et littérature

les copains du pain

Denise Bresciani servant les plats./Photo R. Giusti.
Denise Bresciani servant les plats./Photo R. Giusti.
Denise Bresciani servant les plats./Photo R. Giusti.

Le café-épicerie d'Asté, Chez François, accueillait, samedi dernier, les associations Quelque pArt (faut voir) et Traverses pour une soirée à thème : « Le pain ». Quelque 60 personnes ont répondu présent pour venir goûter des plats délicieux, tous constitués à base de pain. Cinq recettes, salées et sucrées (soupe, oignons farcis, gnocchi, gâteau au chocolat, beignet), amoureusement concoctées, accompagnées de vins sélectionnés, ont conquis les gourmets. Il faut dire que les commentaires, présentant plats et bouteilles, décuplaient le plaisir.

Depuis 2011, l'association Quelque pArt (faut voir) a entamé une action originale : organiser des rencontres autour de la récupération du pain. Le but ? Réaliser un recueil de recettes populaires illustrées qui s'intitulera « Les Sept Vies du pain ». Sept rendez-vous, correspondant à sept états de maturation différente du pain, sont en effet programmés. Ce soir-là, pour le 4e rendez-vous, adhérents et amis s'étaient surpassés. Les uns pour s'activer aux fourneaux dans le cadre d'un atelier de cuisine participative. Les autres, qui avaient répondu à l'appel lancé quelques jours auparavant, pour donner lecture de textes de leur choix sur le thème, en français et même en espagnol.

Un dîner convivial sur fond de littérature, le tout abondamment photographié et filmé. La succulence des mets et des mots (certains textes étaient surprenants), alternée tout au long de la soirée, gage du succès des prochains rendez-vous.

Saluons cette initiative, rondement menée par les deux associations, associées pour la circonstance.

Contacts pour les rencontres suivantes : Association Quelque pArt (faut voir), Denise Bresciani, 06.47.09.47.67/qpfv@orange.fr

Copain : altération populaire de compain (en ancien français compagnon), c'est-à-dire « qui partage le même pain ».

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 12:35
Vendredi 30 Mar - 13:34 - Saint Amédée
Bagnères-de-Bigorre et sa région
Publié le 30/03/2012 10:44 | Roseline Giusti
Bagnères-de-Bigorre. Le Salon du livre pyrénéen : tonique

édition

Le président et la trésorière présentant le bilan./ Photo R. Giusti.
Le président et la trésorière présentant le bilan./ Photo R. Giusti.
Le président et la trésorière présentant le bilan./ Photo R. Giusti.

Samedi dernier a eu lieu, à la résidence des Thermes, l'assemblée générale de l'association Binaros, en charge du Salon du livre de Bagnères. Pour sa 2e année de fonctionnement, le bilan de cette manifestation s'avère positif. Le Salon n° 2 a vu le nombre des exposants augmenter d'un tiers (de 40 à plus de 60), dont cinq éditeurs espagnols. L'originalité de ce Salon est, en effet, d'accueillir des éditeurs d'au-delà des Pyrénées. Le public est passé de 1.700 visiteurs à 1.900. Le jeune public est aussi venu plus nombreux, dès l'ouverture, sous la conduite d'enseignants dynamiques. Conférences et projections de films ont fait salle comble. Les lauréats des prix décernés (4 cette fois-ci) se sont vu gratifier de récompenses conséquentes, y compris le prix attribué à un livre pour la jeunesse.

Le président Stéphane Lévêque remercie tous ceux qui se sont investis pour contribuer à la bonne marche de ce Salon et en particulier tous les partenaires financiers sans qui il ne saurait avoir lieu.

La troisième édition s'annonce au mieux, elle se tiendra les 5, 6, 7 octobre prochain, toujours au Relais des Pyrénées (ex-Centre Fignon). Est prévue, entre autres, une table ronde rassemblant élus, éditeurs, libraires et auteurs pour débattre des similitudes et des différences de l'édition pyrénéenne, de part et d'autres des Pyrénées.

En avant-première, cette année, l'association Binaros présentera, au mois de juin prochain (date à préciser), un ensemble de films pyrénéens.

Contact : Association Binaros 05.62.91.00.76 binaros@orange.fr site : www.salondulivre-pyreneen.fr

 
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