Frimas de l’hiver ou sculpture sur minéral ? Les dernières oeuvres de Mayeul Irlinger surprennent.
Traces, sillons, stries, ridules, craquèlements, infimes nébuleuses en suspension… Mayeul Irlinger quitte un temps les grands panneaux colorés qu’il compose actuellement pour peindre la nature hivernale. La touche est franche, vigoureuse ou pleine de délicatesse jouant superpositions ou transparences. Les œuvres offrent une large déclinaison de blancs, de gris, d’opalescences que des noirs profonds viennent révéler.
A moins que l’artiste nous entraîne dans un monde minéral, -roches diverses, cristal, pierres fines- laissant volontairement aux formes une certaine abstraction pour mieux révéler leur vibration sonore.
Richesses des œuvres, multiplicité des découvertes. Plasticien et musicien, Mayeul Irlinger offre une riche gamme d’interprétations.
Roseline Giusti-Wiedemann