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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 06:57

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Depêche du midi Actualités  » Grand Sud  » Hautes-Pyrénées

 

Les photos vivantes d'Isabelle Garcia

Publié le 30/07/2013 à 03:50

Isabelle Garcia expose jusqu'au 14 septembre, à Aquensis./Photo R.G.

 

Isabelle Garcia voyage de par le monde et en particulier en Afrique et au Népal. Elle prend le temps de rencontrer les populations et de se familiariser avec leur mode de vie. Le résultat? De splendides photographies en noir et blanc, travaillées en argentique. Isabelle a le chic pour saisir l’instant : un sourire, un geste, un éclat particulier de la lumière ou les facéties de la brume voilant les montagnes. Elle capte admirablement tous ces détails qui vivifient les images. Elle expliquait son travail jeudi dernier, à la résidence des Thermes, puis le commentait, in situ, à Aquensis où neuf de ses photos sont exposées, aux côtés de celles, tout aussi talentueuses, de François Canard et de Jean-Charles Rey. Et voici qu’on se prend à rêver à ces ailleurs lointains, rendus cependant proches de nous par la magie de l’image. Il faut dire que l’idée d’accueillir l’exposition «Des Femmes, de l’eau, des frontières» à Aquensis est particulièrement bienvenue. Les photos monumentales qui la constituent, agréablement disposées au gré des passages et des bassins, donnent au spa thermal un vrai supplément d’âme. à voir à Aquensis, jusqu’au 14 septembre. R. G.

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 21:28

Le quatuor Diotima, un régal !

Le quatuor Diotima s’est produit au Théâtre des nouveautés mercredi dernier. Le programme était audacieux et exigeant. Trois œuvres  américaines du XXème s. , peu jouées, demandaient une belle habileté technique et des partis pris au niveau de l’interprétation (l’Adagio du quatuor en si m de Samuel Barber notamment). L’exécution était remarquable, due à  la grande cohésion du groupe et la perfection de son jeu, tout en nuances. Quelle bonne idée d’avoir placer l’œuvre de S. Barber entre celle de George Crumb et de Steve Reich ! Tous les accents de modernité de cette pièce étaient ainsi mis en évidence. L’intérêt  était constant d’un bout à l’autre du concert, tant le répertoire proposé réservait de sonorités  inhabituelles. Que ce soit les sons stridents et les effets vocaux et percussifs de Black Angels de G. Crumb figurant  la traumatique guerre du Vietnam ou ceux lancinants et poignants de Different trains de S. Reich évoquant tout à la fois  les voyages de son enfance à travers l’Amérique et  les convois d’enfants juifs. On a pris grand plaisir à écouter ce quatuor à la personnalité marquée, faisant preuve d’une souplesse inouïe pour passer d’un univers sonore à un autre.

 

Roseline Giusti

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 21:26

Stéphane Lévêque, un homme de talents

Le nom de Stéphane  Lévêque était avant tout attaché au Salon du livre de Bagnères. Il en était le Président (1). Voilà trois ans qu’il menait cette entreprise avec succès, soucieux de donner à la manifestation l’ampleur qu’elle méritait. Stéphane aimait la littérature. Archéologue de profession, responsable d’opérations à l’Inrap (2) pour le grand sud-ouest, il avait fait paraître, en plus d’articles scientifiques dans son domaine, un intéressant  Brèves d’archéologie (3). A cela s’ajoutaient des nouvelles et des textes poétiques qu’il écrivait, presque en secret, depuis l’âge de 16 ans. Un dernier recueil devait donner lieu à une lecture publique et à une édition. Certains poèmes, plus anciens, illustrés par des peintres bigourdans, avaient été publiés.  Son amour des arts l’avait, en effet,  rapproché des artistes qui prisaient son goût sûr et son flair pour le coup de patte original. Stéphane Lévêque  comptait aussi parmi les membres de la Sté Ramond et rêvait pour elle de projets d’avenir. Il animait avec brio les cafés philo (4), doué qu’il était pour le maniement des idées. Généreux de son savoir et de son temps, il avait eu également l’occasion d’initier des jeunes à l’histoire locale (5) celle des Courtaou en particulier, dont il avait entrepris le recensement. Passionné, bouillonnant d’idées et de projets, il apportait sa réflexion dans les Ateliers du patrimoine ou aux Assises de la culture. Taiseux, il savait être éloquent si besoin. Doux et affable, il pouvait prendre position avec ténacité. Chacun croyait le connaître, mais l’homme ne se livrait jamais tout entier. Ceux qui le côtoyaient  comprenaient vite qu’ils avaient affaire à un personnage hors du commun et mystérieux. Au fond de lui, l’homme était intranquille. Le monde n’était-il pas à la hauteur de ses exigences, ne satisfaisait-il pas entièrement celui qui, enfant, voulait être amiral ? Son décès subi, inattendu et injuste, laisse dans le chagrin son épouse Cécile Ferber-Lévêque et leur fillette de huit ans, Albane ainsi que ses trois grands enfants nés d’une première union, Aurélie, Raphaël et Coline.  Nous nous associons grandement  à leur peine.

Roseline Giusti

 

 

 

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 21:24

Etre senior aujourd’hui, l’autre façon.

Elle dénonce les préjugés et les usages néfastes communément répandus à l’encontre des vieilles gens, résultant de croyances stéréotypées. Prenant avec conviction le contre-pied des idées reçues, elle affirme au contraire les ressources insoupçonnées de la vieillesse et l’urgence de réformer nos attitudes envers le grand âge. De ces réflexions, elle en a fait un livre Le syndrome de Diogène, éloge de la vieillesse. Elle en rendait compte jeudi dernier à la médiathèque, usant d’arguments décapants. Elle ? Régine Detambel. Kinésithérapeute à l’origine, autant dire qu’elle connait bien le corps humain, ses défaillances mais aussi ses ressources infinies. Elle a tant écouté les dire de ses patients qu’ils ont donné matière à ses livres, aussi originaux que pertinents et toniques. Nourrie de sa propre expérience,  Régine Detambel a également exploré le vaste champ de la littérature et y a recueilli des exemples et des témoignages qui densifient le propos. Dévorée de la passion d’écrire, l’écrivain sait aussi transmettre et convaincre. Une chance pour Bagnères de recevoir celle qui s’est vu décerner, en 2011, le Grand Prix Magdeleine-Cluzel pour l’ensemble de son œuvre, quelque quarante livres pour adultes et pour enfants, questionnant inlassablement le corps.

Le public ne s’y est pas trompé qui comptait, entre autres, des soignants : infirmiers et médecins, très à l’écoute. Un atelier d’écriture accompagnait cette conférence, suivie d’une deuxième dans la foulée, la bibliothérapie. Saluons cette initiative de la médiathèque qui propose parallèlement, en ses murs, une riche exposition (visible jusqu’au 15 juin) de portraits photographiques « d’anciens » réalisés par Claude Beuillé, soignant lui-aussi.

Les conférences de Régine Detambel constituent un des points forts de la thématique choisie par la médiathèque cette saison : le corps dans tous ses états.

 

Roseline Giusti

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 13:03

Bagnères-de-Bigorre et sa région 

Publié le 14/08/2012 09:25

Bagnères-de-Bigorre. Cultures mêlées et styles brassés

8e édition d'a voix haute

Bibi Tanga et les Sélénites, lors de la causerie avec Patrick Labesse ( à droite)./Photo R.G. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Bibi Tanga et les Sélénites, lors de la causerie avec Patrick Labesse ( à droite)./Photo R.G. ()

Bibi Tanga et les Sélénites, lors de la causerie avec Patrick Labesse ( à droite)./Photo R.G.

Le festival A Voix haute s'est terminé dimanche soir. On a chanté, toutes cultures mêlées, tous styles brassés, a cappella ou accompagné d'instruments, depuis les simples tambourins jusqu'aux sonos puissantes. L'intérêt d'A Voix haute, c'est sa diversité. Et l'on se dit que la voix a bien de la force pour être aussi variée et nous surprendre encore à chaque festival. Dans ce large répertoire, chacun a trouvé son compte. On a pu goûter au patrimoine traditionnel basque (Otxote Lurra), corse (Barbara Furtuna), restitué à la perfection ou revisité avec verve, invention et humour (Lo Cor de La Plana).

On s'est engouffré à la prestation explosive de Bibi Tanga et des Sélénites qui sans cesse vous chaloupe d'un côté à l'autre de l'Atlantique, puisant aux sources multiples des musiques urbaines et autres pour livrer, au final, un mix original.

Il y a eu les chants à textes, messages de bonheurs simples ou commémorations d'événements politiques, basques (Otxote) et occitans (Cor de la Plana). Et aussi des expériences sonores inhabituelles, frottages, raclages…, dans la belle lignée d'un John Cage (Ensemble Troie avec Chiesa, Pontevia). On a particulièrement apprécié la performance dadaïste Karawane, donnée par Frédéric Jouanlong, tout en sifflements, cris, susurrements et onomatopées crachées et gueulées, variant d'intensité et jouant d'une mise en boucle grâce à un looper. Le chanteur, qui avoue avoir ces sonorités vissées au corps depuis l'âge de la maternelle, donne de ce poème écrit par Hugo Ball en 1917, une version époustouflante. Car, à ce point expressive, la voix peut fort bien se passer de mots pour dire son message. Benat Achiary et Phil Minton (que Jouanlong revendique) nous l'ont précédemment confirmé.

Il y a eu aussi, menées par Patrick Labesse, les savoureuses causeries de l'après-midi permettant la rencontre, au jour le jour, avec les chanteurs et l'initiation à des patrimoines vocaux insoupçonnés. Sans oublier la longue nuit atypique menée par le KKC Orchestra et le bal «occitan» jusqu'à épuisement des chanteurs du Cor des La Plana aux voix endiablées. Quelle performance, Manu Théron !

À Voix haute, c'est une série de petits bonheurs successifs. Il faut une sacrée audace pour rassembler sur quelques jours tant de talents aussi divers. Des prises de risque aussi. Voilà huit ans que Yann Beigbeder et son associée Anne Sorlin, en dépit de budgets de plus en plus serrés, mènent l'aventure. C'est leur création à eux, réussie. Bravo Yann, bravo Anne.

Se rend-t-on assez compte combien c'est exceptionnel d'avoir ce type de manifestation à Bagnères ? Sait-on assez que l'organisation de cet événement repose sur le concours de nombreux bénévoles qu'il faut remercier grandement.

Roseline Giusti

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 12:59
La Dépêche du midi

Publié le 10/08/2012 10:32


Bagnères-de-Bigorre. Le Happy Grill à l'heure irlandaise
Philippe Aimé chantant , s'accompagnant à l'accordéon. /Photo Roseline Giusti. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Philippe Aimé chantant , s'accompagnant à l'accordéon. /Photo Roseline Giusti. ()

Philippe Aimé chantant , s'accompagnant à l'accordéon. /Photo Roseline Giusti.  

Bagnères by night, c'est parfois très inattendu ! Mardi dernier, le restaurant Happy Grill, dans le cadre de Terrasses en fête, accueillait le groupe pyrénéen de musique celtique Dingle Bay, en soirée.

Des musiques irlandaises et des chants de marin en anglais et… quelques-uns en français ont enflammé le public.

Il faut dire que le chanteur du groupe, Philippe Aimé, leader historique de la formation, a du coffre, de l'expression et beaucoup d'humour. Et il tire de son accordéon diatonique tous les sons nécessaires à donner magnifiquement vie au folklore celte, bien accompagné par trois autres musiciens, Michel Olivarès à la guitare, Francis Jorro également à la guitare ce soir-là et Juliette Salanne au violon, tout en finesse.

Tous ont rivalisé de virtuosité pour rendre les accents nostalgiques et rudes de la vie de marin. Quel tonus, quelle ambiance ! Les jeunes et sympathiques serveuses du Happy Grill ne savaient plus où donner de la tête. Très happy, cette terrasse !

Saluons cette belle initiative bagnéraise qui met ses terrasses en juste valeur.

Prochaine terrasse en fête : jeudi 16 août, au casino, à 19 h 30, avec Candelas (latino).

Roseline Giusti

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 05:08




DOSSIER DE PRESSE

!musée des beaux-arts d'Agen
DESIGN
A CAPPELLA
DES DESIGNERS EN AQUITAINE


EXPOSITION DU
MUSEE DES BEAUX-ARTS
D'AGEN
30 JUIN - 17 DECEMBRE 2012

SOMMAIRE
COMMUNIQUE……………………………………………………………………………….…………3
PRESENTATION DE L'EXPOSITION………………………………………………………………….4
DESIGNERS ET ENTREPRISES…………………………………………………………………………8
VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE………………………………………………………….9
INFORMATIONS PRATIQUES…………………………………………………………………..……11


EXPOSITION DU
MUSEE DES BEAUX-ARTS
D'AGEN
30 JUIN - 17 DECEMBRE
2012
EXPOSITION PRESENTEE A
L'EGLISE DES JACOBINS
RUE RICHARD COEUR DE LION
47000 AGEN
POUR LA PREMIERE FOIS A AGEN ET EN AQUITAINE,
UNE EXPOSITION DE DESIGN RASSEMBLANT PLUS DE 260
PIECES DE 40 DESIGNERS

 

Le 30 juin prochain, le Musée des beaux-arts d’Agen présente une importante
exposition consacrée au design. L’église des Jacobins - superbe architecture gothique
du XIIIe siècle – lui offrira un cadre d’exception pour mettre en valeur mobilier, arts de la
table, luminaires... de 1955 à nos jours.
L’exposition rassemblera plus de 260 pièces de 40 designers. Des créations récentes
de designers vivant en Aquitaine et celles de designers venus solliciter des entreprises
de la région voisineront avec des pièces historiques du musée des arts décoratifs de
Bordeaux et du Frac Aquitaine.
Loin de prétendre à l’exhaustivité, le propos de cette exposition s’inscrit dans une
conception large englobant autant le design industriel que les pièces de petites séries,
voire des pièces uniques ou des prototypes.
LES DESIGNERS ! Samuel ACCOCEBERRY ! A&RéDesign ! Christian ASTUGUEVIEILLE !
Vincent BECHEAU / Marie-Laure BOURGEOIS ! Martine BEDIN ! Nadine BLANDICHE !
Mattia BONETTI & Elizabeth GAROUSTE ! Xavier CLOCHARD ! COSTANZA ! Jean COUVREUR
! Philippe DANEY ! Roland DARASPE ! Michele DE LUCCHI ! Stefania DI PETRILLO !
Nathalie DU PASQUIER ! Benoît SERIEYSSOL agence FELIX+ASSOCIES ! Franck FONTANA !
Olivier GAGNERE ! Emmanuel GALLINA ! GARRIGOS Design ! Christian GHION ! ILO
CREATIF ! Jean-Louis IRATZOKI ! Catherine et Bruno LEFEBVRE ! Jasper MORRISON !
Pascal MOURGUE ! George NELSON ! Patrick NORGUET ! Antoine PHELOUZAT ! Vincent
POUJARDIEU ! Eric RAFFY ! Ettore SOTTSASS ! Philippe STARCK ! Roger TALLON !
Godefroy de VIRIEU ! Anne XIRADAKIS !

 

COMMISSARIAT : Roseline GIUSTI, historienne du design et Marie-Dominique NIVIERE,
conservatrice du musée des beaux-arts d’Agen.
CONTACTS : Marie-Dominique NIVIERE, conservatrice du musée.
" 05 53 69 48 50. mel : musee@agen.fr
Roseline GIUSTI. " 06 81 03 57 80 roselinegw@gmail.com

 

Un catalogue est édité à cette occasion. Format 21x15. 96 pages. Edition musée des
beaux-arts d’Agen/ éditions In Extenso.

 

Exposition réalisée par le musée d'Agen avec le soutien du Conseil régional
d'Aquitaine / du Conseil général de Lot-et-Garonne / de la Chambre de Commerce et
d'Industrie de Lot-et-Garonne et des entreprises : Alki, Clen, Design Pyrénées, Euro-
Shelter, Pyrenea, Robba édition, Rotomod, Sokoa, Toulemonde Bochart.

 

COMMUNIQUE  

DESIGN A CAPPELLA
DES DESIGNERS EN AQUITAINE


A partir du 30 juin 2012, le DESIGN investit la vaste
nef - 650 m2 - de l’église des Jacobins à Agen.
L’exposition rassemble des oeuvres de 1955 à nos
jours : des pièces historiques voisinent avec des
productions très récentes. Plus de 260 objets dans
les domaines du mobilier, du luminaire, des arts de la
table… sont présentés ; 40 designers sont à l’oeuvre.
C’est la première fois qu’une exposition de design de
cette ampleur et de cette durée est présentée dans
un musée en Aquitaine.
LE TITRE … PEUT INTRIGUER
En musique, a cappella signifie un choeur de voix sans accompagnement instrumental. C’est
bien d’un rassemblement choral dont il s’agit ici. Des voix s’élèvent toutes différentes, mais
par la qualité de leur timbre et la magie du lieu, elles forment un choeur suffisamment accordé
pour exister sans le secours d’effets particuliers.
LE LIEU
Classée Monument historique depuis 1904, l’église des Jacobins offre à l’exposition un cadre
d’exception. Les huit hautes croisées d’ogives qui subdivisent la voûte donnent au lieu un
caractère imposant. Et à certaines heures de la journée, la lumière qui filtre à travers les
vitraux (XIXe) des larges baies à remplages de la première époque gothique inonde tout
l’espace d’une lumière déréalisante. La présence de la brique comme matériau constitutif (à
l’exception des piliers en pierre), tempère néanmoins la solennité du lieu. Autre particularité
tout à fait originale de cette architecture : son plan à deux nefs, assez peu usité en France,
est en parfaite adéquation avec sa destination première. Ce bâtiment est, en effet, le seul
vestige de l’important couvent des dominicains, fondé par l’inquisiteur Bernard de Caux en
1249. Or, cet ordre religieux avait pour mission essentielle la prédication. Par sa capacité à
contenir de nombreux fidèles, l’église des Jacobins s’avérait ainsi être des plus appropriée à
sa fonction.
Voilà de quoi retenir l’attention de l’historien du design pour qui cette question de
l’adéquation de la forme à la fonction a constitué pendant longtemps un débat fondamental
de la discipline.
LES DESIGNERS
Tous ont un lien avec l’Aquitaine.
Certains y sont établis et ont ouvert une agence, un bureau ou un atelier. C'est le cas de
Vincent Bécheau et Marie-Laure Bourgeois, Emmanuel Gallina, Ilô Créatif installés à
Périgueux et en Dordogne ; de Roland Daraspe, Félix et associés, Didier Garrigos ou Vincent
Poujardieu à Bordeaux ; de Jean-Louis Iratzoki au Pays Basque ; ou encore de A&RéDesign
dont l'atelier est en Lot-et-Garonne.

D’autres designers, établis à Paris ou ailleurs, sont venus solliciter les savoir-faire des
entreprises régionales. Pour leurs objets en liège, Xavier Clochard et Antoine Phelouzat ont
travaillé avec la société Agglolux à Soustons ; Vincent Poujardieu avec HPK Lièges à
Lavardac. Samuel Accoceberry ou Patrick Norguet, pour le mobilier en bois avec l'entreprise
basque Alki. A Bordeaux, Robba édition édite les miroirs en verre acrylique de Christian
Ghion. Nadine Blandiche a fait réaliser ses vases en verre par Allain Guillot et la Verrerie de
Vianne a produit les pièces en verre soufflé de Philippe Daney et Christian Ghion, Enfin, la
Coutellerie de Nontron a fait appel à Olivier Gagnère, Christian Ghion, Catherine et Bruno
Lefebvre, Eric Raffy et Stefania Di Petrillo.
De jeunes designers (Jean Couvreur, Stefania Di Petrillo et Godefroy de Virieu) ont bénéficié
ces dernières années d’une résidence au Pôle des Métiers d'Art de Nontron en Dordogne où
ils ont travaillé en étroite collaboration avec des artisans locaux (céramistes, vitrailliste,
ébéniste, etc.).
Enfin, beaucoup ont vu leurs créations entrer dans les collections publiques. George Nelson
au Musée d’Agen ; Christian Astuguevieille, Martine Bedin, Michele De Lucchi, Jasper
Morrison, Vincent Poujardieu, Philippe Starck, Nathalie du Pasquier, Roger Tallon, Anne
Xiradakis au Musée des Arts Décoratifs de Bordeaux. Elizabeth Garouste & Mattia Bonetti,
Pascal Mourgue, Ettore Sottsass dans celles du Fonds régional d’art contemporain
d'Aquitaine
L’exposition s'est ouverte à différentes personnalités qui oeuvrent dans le design, quelque
soit leur type de formation ou leur statut, dans la mesure où leurs productions étaient
significatives. La spécificité du lieu a également induit des choix particuliers
LES OEUVRES
Le choix s’est uniquement porté sur le design d’objets.
Du design industriel à la pièce unique
Loin de prétendre à l’exhaustivité, le propos s’inscrit dans une conception large, englobant
autant le design industriel que les pièces de petites séries, voire des pièces uniques et même
des prototypes.
Ce choix permet d’appréhender le design, non seulement selon les différents secteurs où il
s’applique mais aussi, pour quelques exemples, à diverses étapes de la réalisation d’un
objet.
Métissage
Ce métissage délibéré a donc plusieurs desseins. D’une part, il permet de montrer ensemble
bon nombre de réalisations de designers régionaux, ce qui n’est pas si fréquent.
D’autre part, il offre la possibilité de présenter hors de leur contexte habituel des pièces
entrées dans les collections publiques d’Aquitaine.
Enfin, il incite à mesurer l’attrait qu’exercent ou qu’ont exercé des entreprises de la région sur
des créateurs localisés ailleurs (par exemple, en son temps, la Verrerie de Vianne pour
Philippe Daney ou Christian Ghion).
Un croisement fertile s’opère ainsi qui engendre une dynamique porteuse.
Variétés des créations
Les designers font état d’une grande variété de créations.
Vincent Bécheau et Marie-Laure Bourgeois révèlent leurs Phonèmes, singuliers contenants
en terre cuite. Didier Garrigos montre du design industriel (appareils de mesure, laser,
désencapsuleur d’ADN) et avec l’agence Ilô créatif, du mobilier d’extérieur réalisé par
rotomoulage. Jean-Louis Iratzoki présente des sièges et une table, édités par la société
basque Alki. Emmanuel Gallina et Vincent Poujardieu, confrontés tous deux à l’industrie
italienne (production de série pour l’un, pièces d’exception pour l’autre) signent bureaux et
tables.
Des objets en liège ont été conçus par Antoine Phelouzat et Xavier Clochard (société
Agglolux dans les Landes), Vincent Poujardieu (société des lièges HPK, Lavardac, près
d’Agen) et par Patrick Norguet ou Jasper Morrison. V. Poujardieu a mis au point, dans ce
matériau emblématique du Sud-Ouest, son Tatami, un module qui présente différentes
combinatoires, selon un rythme circulaire convivial. Composée pour le lieu, une grande
rosace remplit in situ la fonction de retable dans une « chapelle profane » qui accueille des
bijoux de Costanza (bagues en plexiglas et en titane, matériaux innovants pour cette orfèvre)
et un ensemble important de vases.
Riche en propositions, cette belle collection de vases en verre ou en céramique, est signée
Nadine Blandiche (vases soufflés bouche par le verrier Allain Guillot), Christian Ghion et
Philippe Daney (Verrerie de Vianne), Michele de Lucchi, Martine Bedin, Nathalie du Pasquier
et Ettore Sottsass.
Les arts de la table mobilisent Samuel Accoceberry et Antoine Phelouzat (coupes et
corbeilles), Emmanuel Gallina (dessous de plat), Godefroy de Virieu (porte-couteaux), Anne
Xiradakis (série de contenants en porcelaine). La Coutellerie de Nontron fournit des pièces de
créateurs, comme celles de Christian Ghion (directeur artistique de la Coutellerie), d’Eric
Raffy, d’Olivier Gagnère, de Catherine et Bruno Lefèbvre ou encore de Stefania di Petrillo. A
leur côté, la table Défi des 6m de Vincent Poujardieu innove par son matériau utilisé dans
l'industrie (aluminium nid d'abeille et raidisseurs en carbone) et surprend par la taille.
Les designers reçus en résidence par le Pôle des Métiers d'art de Nontron en Dordogne
témoignent de leurs projets menés avec les artisans locaux. Jean Couvreur propose ainsi
d’inédites enceintes acoustiques en grès et des lampes en verre coloré soufflé. Stefania di
Petrillo invente A Tavola !, une table gigogne de pique-nique très astucieuse. Et Godefroy de
Virieu signe des Brassées et des Arbres d’hiver en bois de châtaignier.
De ces deux derniers, ont été aussi retenues des pièces réalisées pour l’éditeur Design
Pyrénées, tabourets Tabérets, limes, porte couteaux, pierre d’eau… produits dans le Sud-
Ouest.
Matériaux
Quant à la diversité des matériaux, l’ensemble des lampes en fournit un bel échantillon :
béton noir (A. Iwansson et R. Lemberthe d'A&RéDesign), terre cuite (E. Garouste et M.
Bonetti), métal (M. Bedin, E. Gallina, P. Mourgue, E. Sottsass), verre (J. Couvreur, P. Daney),
bois, caoutchouc (M. Bedin), silicone (E. Gallina) ou plastique rotomoulé (D. Garrigos)...
ECARTS. TENTATIONS
Touche d’humour et jeu avec l’identité du lieu, quelques objets sont distingués des autres …
faisant écart par rapport à l’ensemble. On a voulu voir par exemple, dans la chaise Lola
Mundo de Philippe Starck, à l’allure baroque et à la connotation légèrement érotique (tétons
roses), une figure de la tentation. De même le Rafraîchissoir à caviar de Roland Daraspe, par
le luxe conjoint de sa facture et de sa fonction, pointe sur l’envie et sur la gourmandise. Les
deux pièces de mobilier de V. Bécheau et M.-L. Bourgeois, la chaise Louise I Volubile et la
commode Louise II jouent de l’illusion (images de meubles de style imprimées sur un bois de
placage en poirier) et troublent, contrecarrent l’authenticité de la pièce d’origine qui leur sert
de modèle.

SCENOGRAPHIE. UNITE ET DIVERSITE
Deux créations endossent une dimension symbolique particulière.
Les Phonèmes, terres cuites de V. Bécheau et de M.-L. Bourgeois introduisent l’exposition.
Elles se veulent aussi un alphabet. Entre l’alpha et l’oméga de leur système, n’annoncentelles
pas les diverses écritures des créateurs rassemblés ici ?
Conçue selon un principe structurel et un système modulaire particulièrement ingénieux,
l’étagère Infinity de S. Accoceberry clôt l’exposition. Une clôture qui paradoxalement invite au
sans limite. L’appellation Infinity justifie une propriété, mais elle prend ici valeur emblématique
(tout comme d’ailleurs les motifs de son tapis Tresse, s’apparentant au symbole infini, un huit
couché), et suggère l’expansion infinie de la création. Fût-elle aujourd’hui temporisée par le
terme écologique de la planète à laquelle nos designers sont attentifs.
Entre ces deux objets prennent place les autres propositions.
Le parti a consisté à rassembler les oeuvres par types et non par designers, tout comme les
voix d’un choeur sont classées selon les divers registres vocaux. Toutefois, la scénographie a
été attentive à préserver l’identité de chacun et à restituer les objets dans leur familiarité, sans
pour cela « coller » à leur fonction d’usage. Ainsi « le choeur » des sièges, dessinant une
figure géométrique en V, s’offre à la fois dans son ensemble et distingue les particularités,
depuis les éditions chaleureuses d’Alki, jusqu’à l’imposant fauteuil Xistera (Iratzoki et
Accoceberry pour Pyrenea) en passant par les chaises de J. Morrison (Plywood, Trattoria).
Tempo
D’autre part, la disposition des oeuvres n’est pas étrangère au mode de vie et aux
préoccupations des premiers occupants de cet édifice, les jacobins (dominicains). La
scénographie esquisse, en effet, une scansion temporelle calquée sur quelques-uns des
moments de la journée d’un religieux et les activités qui leur sont liées : des premières heures
du matin (vigiles, matines), à l’heure du repas à la mi-journée (sexte), jusqu'au soir (vêpres),
sans négliger les heures d’activités intellectuelles ou manuelles. Luminaires, sièges, bureaux,
objets de table, vases, bacs de jardin (Bacsac de G. de Virieu) sont ainsi distribués dans
l’espace selon ces instants.
QUEL BUT ASSIGNER A CETTE EXPOSITION ?
Au-delà de formes et de couleurs bienvenues, de matériaux préoccupés d’écologie, de
savoir-faire accomplis, d’innovations heureuses, les créations de design donnent accès à une
pensée. Le design ne se limite pas à une production d’objets. Il atteste de goûts et
d’engagements personnels, il suscite des attitudes et des interrogations, il diffuse des
convictions. C’est un outil de communication par excellence. Peut-on, en raison de leur
destination spécifique, confier au Laptop fire, la banquette système de diffusion sonore
d'Olivier Vadrot (Cocktail Designers), placé en contrebas de la chaire et aux enceintes en
grès de Jean Couvreur qui lui font face, le soin de véhiculer ces messages ? Sans doute. En
d’autres temps, les jacobins, urbains et prêcheurs, promoteurs d'un style architectural et
décoratif, leur ont ouvert la voie.
Roseline Giusti

 

COMMISSARIAT : Roseline GIUSTI, historienne du design et Marie-Dominique NIVIERE,
conservatrice du musée des beaux-arts d’Agen.
Un catalogue est édité à cette occasion. Format 21x15. 96 pages. Edition musée des beauxarts
d’Agen/ éditions In Extenso.
Exposition réalisée par le musée d'Agen avec le soutien du Conseil régional d'Aquitaine / du
Conseil général de Lot-et-Garonne / de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lot-et-
Garonne et des entreprises : Alki, Euroshelter, Sokoa, Pyrenea, Design Pyrénées.
)
8/11)
LES DESIGNERS
! Samuel ACCOCEBERRY ! A&RéDesign ! Christian ASTUGUEVIEILLE ! Vincent
BECHEAU / Marie-Laure BOURGEOIS ! Martine BEDIN ! Nadine BLANDICHE ! Mattia
BONETTI & Elizabeth GAROUSTE ! Xavier CLOCHARD ! COSTANZA ! Jean COUVREUR !
Philippe DANEY ! Roland DARASPE ! Michele DE LUCCHI ! Stefania DI PETRILLO !
Nathalie DU PASQUIER ! Benoît SERIEYSSOL agence FELIX+ASSOCIES ! Franck
FONTANA ! Olivier GAGNERE ! Emmanuel GALLINA ! GARRIGOS Design! Christian
GHION ! ILO CREATIF ! Jean-Louis IRATZOKI ! Catherine et Bruno LEFEBVRE !
Jasper MORRISON ! Pascal MOURGUE ! George NELSON ! Patrick NORGUET !
Antoine PHELOUZAT ! Vincent POUJARDIEU ! Eric RAFFY ! Ettore SOTTSASS !
Philippe STARCK ! Roger TALLON ! Godefroy de VIRIEU ! Anne XIRADAKIS !
LES ENTREPRISES
ET EDITEURS
! AGGLOLUX CBL (40) ! ALKI (64) ! AMPLITUDE-SYSTÈMES (33) ! ASSYSPROD (33) !
BACSAC (75) ! BEATEX (64) ! BENSIMON GALLERY (75) ! BLANCQ OLIBET (64) !
CHEVALIER EDITION (75) ! CINNA ! CLEN (37) ! CLOC DESIGN (75) ! CORDOUAN
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! ainsi que le VIA et le POLE DES METIERS D'ART DE NONTRON !
LES ARTISANS ! ART et SOL ! Vincent ARMAND, émailleur ! AS'BOIS ! THUY-HA BUI, designer
textile ! Boris CAPPE, céramiste ! Tristan CHAMBAUD-HERAUD céramiste ! ETAINS DU
PERIGORD ! Allain GUILLOT, verrier ! Alister HAY, ébéniste ! Kristiane HINK, céramiste
! Frédérique LAFFORGUE ! Thea de LANGE, créatrice textile ! MEUBLES PERES !
Marilia SCHETRITE, vitrailliste ! Jean-Louis SCHMITT, céramiste !

 

DESIGN A CAPPELLA
DES DESIGNERS EN AQUITAINE

9/11)
VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Samuel ACCOCEBERRY
Tapis Tresse, 2012
Laine noué main
Editeur : Chevalier
Photo : S. Accoceberry
Jean COUVREUR
Enceintes Gamma, 2011
Grès, cuisson Anagama
Pièce réalisée à Nontron lors de
son séjour de recherche dans le
cadre des « Résidences de l’Art
en Dordogne »
Photo : Bernard Dupuy
Vincent POUJARDIEU
Table Défi des 6 m, 2010-2011
6 m x 1,20m
Sandwich aluminium, nid d’abeille.
Réalisation : Société Euro-Shelter
Photo : Vincent Poujardieu
COSTANZA
Bague Tourbillon, 1981
Titane anodisé
Prototype
Photo : Costanza
Christian GHION
Miroir Iced Tears, 2010
Verre acrylique
Réalisation/édition : Robba
édition
(Gironde)
Photo : Vincent Jules
Olivier GAGNERE
Couteau de table, 2006
Métal et ébène ou corian!
Réalisation/édition : Coutellerie de Nontron
(Dordogne)
Photo : Coutellerie Nontronnaise

Godefroy de VIRIEU
Brassée, 2004
Branche de châtaignier
Editeur : Enkidoo
Photo : Bernard Dupuy
Pièce réalisée à Nontron lors de son
séjour de recherche dans le cadre des
« Résidences de l’Art en Dordogne »
Nadine BLANDICHE
Vase hérissé, 1999
Verre soufflé par Allain Guillot
(Dordogne)
Photo : Stéphane Garrigue
Antoine PHELOUZAT
Coupes, boites Cork et tabouret Buto, 2011
Liège
Réalisées par Agglolux, Soustons (Landes)
Editeur : Bensimon gallery
Photos : Hugues Lawson-Body
Stefania DI PETRILLO & Godefroy de
VIRIEU
Tabéret, 2010
Frêne du Jura et béret basque
Editeur : Pyrénées design
Photo : Jean-Jacques Ader
Jean-Louis IRATZOKI
Chaise Saski, 2012
Chêne
Réalisation/édition : ALKI (Pays
basque)
Photo : MITO
Vincent BECHEAU & Marie-Laure
BOURGEOIS
Phonèmes, 2003
Terre cuite
Photo : M.-L. Bourgeois
Benoît SERIEYSSOL. Felix+associés
Yummy, 2012
Service de restauration pour les repas
livrés en entreprise. Projet réalisé en
collaboration avec le chef Thierry Marx
Photo : Photo Felix+associés
GARRIGOS Design
Laser Satsuma. laser à fibre compact
de forte énergie, développé par
Amplitude Systèmes
Photo : Garrigos Design
Emmanuel GALLINA
Lampes Birdy, 2011
Métal et marbre
Editeur: Forestier
Photo : Forestier
CONTACT : MUSEE DES BEAUX-ARTS D’AGEN
PLACE DOCTEUR ESQUIROL. 47916 AGEN CEDEX 9
TEL 05 53 69 48 50
MEL: musee@agen.fr / musee.com@agen.fr


11/11)
EXPOSITION
INFORMATIONS PRATIQUES
LIEU Agen, Eglise des Jacobins (proche du Musée des beaux-arts)
DATES 30 juin - 17 décembre 2012
HORAIRES ouvert tous les jours de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18 h, sauf le
mardi. Fermé le 1er novembre
CONTACT Marie-Dominique Nivière, conservatrice du Musée des beauxarts
d'Agen
marie-dominique.niviere@agen.fr ! tél. 05 53 69 47 83
Roseline Giusti, historienne du design ! tél. 06 81 03 57 80 roselinegw@gmail.com
EGLISE DES JACOBINS
MUSEE DES BEAUX-ARTS D’AGEN
ADRESSE Rue Richard Coeur de Lion ! 47000 Agen
TELEPHONE 05 53 87 88 40 (tél musée : 05 53 69 47 23)
FAX 05 53 69 47 77
COURRIEL musee@agen.fr
SITE INTERNET www.agen.fr/musee
LOCALISATION sur l’axe Bordeaux-Toulouse, à 110 km de Toulouse, et 140 km
de Bordeaux
ACCES
en voiture Autoroute A 62 depuis Toulouse ou Bordeaux et N
21.
en train TGV direct Paris-Agen (4 heures)
en avion vols quotidiens Paris-Agen (aéroport à 5 mn du centre)
DROITS D’ENTREE EXPOSITION
plein tarif [individuel] : 4,40 !
tarif réduit [groupe à partir de 10 personnes] : 3,55 !
gratuit : moins de 18 ans, étudiants de moins de 26 ans,
demandeurs d’emploi.
Entrée gratuite le premier dimanche du mois ainsi que les
vendredi 31 août, samedi 1er et dimanche 2 septembre dans le
cadre du festival "Le Grand Pruneau Show".

 

DESIGN A CAPPELLA
DES DESIGNERS EN AQUITAINE

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 06:12
Samedi 16 Jun - 07:09 - Saint Jean-François
Publié le 16/06/2012 03:48 | Roseline Giusti
L'auberge de Beyrède à l'heure indienne

dîner-concert

Les frères Mosim et Yunus Kawa ./Photo Mathias Pirollo.
Les frères Mosim et Yunus Kawa ./Photo Mathias Pirollo.
Les frères Mosim et Yunus Kawa ./Photo Mathias Pirollo.

On s'est pressé, samedi soir dernier à l'auberge de Beyrède pour dîner « indien » et fêter la nuit pyrénéenne au son du sarangi et aux rythmes du tablâ. La salle était bondée, l'humeur joyeuse, le repas (indien) excellent et l'écoute attentive.

Originaires de Jaïpur au Rajasthan, les frères Kawa, issus d'une lignée de musiciens, ont démontré avec brio les subtilités de leur musique. Les sonorités proches de la voix humaine tirées du sarangi (sorte de vièle à cordes, frottées par un archer) joué par Yunus et les rythmes endiablés de Mosim au tablâ (un des meilleurs joueurs du moment) ont enflammé la salle.

Aux ragas de la nuit, calqués, selon la tradition sur un sentiment, une saison, un moment du jour, a succédé un chant puisé au répertoire du célèbre chanteur virtuose Qawwal (soufi pakistanais) aujourd'hui disparu, Nusrat Fateh Ali khan.

Utilisant les formules rythmiques (syllabes, si caractéristiques, indiquant les doigtés et l'emplacement des mains sur le tabla) Mosim Kawa a fait une démonstration époustouflante de la richesse de son instrument à percussions.

Les frères Kawa se sont produits en France dans divers lieux : festival Jazz Nomade, festival Passeport pour l'Inde, musée Guimet, Centre Mandapa, Bouffes du Nord, Down Town, China club, le Volcan scène nationale du Havre, etc.

Mosim possède une telle maîtrise de son instrument qu'il n'hésite pas à explorer d'autres domaines musicaux comme le jazz, l'électro ou le rock. Il s'est produit aux côtés de David Murray, Bernard Lubat, Cheick Tidiane Seck, Jason Lindner, Franck Vaillant, Tamango et la compagnie Urban Tap. Ce soir-là, pour faire chanter la salle, c'est une version d'« Alouette, gentille alouette », dans le plus pur respect de la métrique indienne, à laquelle il s'est brillamment livré. Jusqu'à inciter Pâquerette Charlas, perlière à Mauvezin, à le solliciter pour l'accompagner dans son interprétation en solo d'un air du Rajasthan.

La veille avait lieu à Campan un spectacle original dont l'association Traverse a le secret. Dix récits en images (belles) de la vie d'habitants des Côtes d'Armor témoignaient de questionnements sur le territoire, l'appartenance et la transmission.

Poésie sonore, rythmes musicaux divers et prestation remarquée d'un gymnaste, accompagnant les images, signaient encore cette création.

Qui a dit qu'il ne se passait rien à Bagnères et alentour ?

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 05:44
Bagnères-de-Bigorre et sa régionBagnères-de-Bigorre et sa région

Publié le 12/06/2012 08:38 | Roseline Giusti

Bagnères-de-Bigorre. La musique contemporaine à portée d'oreilles

culture

Laurent Carle parlant de la musique contemporaine./ Photo Roseline Giusti.
Laurent Carle parlant de la musique contemporaine./ Photo Roseline Giusti.
Laurent Carle parlant de la musique contemporaine./ Photo Roseline Giusti.

Vendredi dernier, à la médiathèque de Bagnères, Laurent Carle, professeur de musique au conservatoire du Grand Tarbes et compositeur, répondait à la question : « C'est quoi la musique contemporaine ? »

Difficile à écouter, la musique contemporaine ? Réservée à une élite ?

Lorsque Laurent Carle en parle, il nous fait entrer dans son univers le plus naturellement du monde, sans théories rébarbatives, seulement en nous communiquant sa passion pour le sujet. On se trouve même assez vite de plain-pied avec les accents particuliers de cette musique inhabituelle. Et les a priori négatifs sont vite pulvérisés. Pas plus compliqué d'en définir les contours que le rock ou le reggae pour un passionné comme Laurent Carle.

Partant de la richesse du fonds de la médiathèque de Bagnères, dans ce domaine, il propose à l'écoute divers extraits (trop courts). Et pour que le public s'y reconnaisse, il le gratifie d'un petit livret répertoriant les différents courants et les noms des compositeurs œuvrant dans cette voie.

Bravo à la directrice de la médiathèque, Danielle Querol, pour ses programmations audacieuses qui explorent chaque fois de nouveaux domaines, invitant le public à faire de courts voyages agréablement dépaysants.

Vendredi dernier, le public en redemandait.

Prochaines rencontres autour de la musique contemporaine les 15 et 22 juin, de 18 heures à 19 heures, à la médiathèque de Bagnères.

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 14:19
Bagnères-de-Bigorre et sa région

Publié le 22/05/2012 08:46 | Roseline Giusti

Bagnères-de-Bigorre. Japon, jupons et kimonos

commerce

Waka Lesclauze devant sa boutique./Photo R. Giusti.
Waka Lesclauze devant sa boutique./Photo R. Giusti.
Waka Lesclauze devant sa boutique./Photo R. Giusti.

Waka Lesclauze vient d'ouvrir un atelier de créations vestimentaires et de couture, près de la halle du marché, au cœur de la ville. Une vitrine tout en délicatesse montre quelques-unes de ses réalisations : un charmant kimono pour enfant, des sacs raffinés, des pochettes fleuries… C'est tout l'art de vivre du Japon que cette native de Tokyo, devenue bigourdane par mariage, offre à sa clientèle. Les vêtements et les accessoires qu'elle confectionne ont cette esthétique élégante à laquelle on succombe immanquablement. Il faut dire qu'elle possède un bel assortiment de cotons japonais gais, fleuris ou agréablement géométriques et un bon coup de ciseau. Si elle s'est fait une spécialité dans le kimono pratique et confortable pour les tout-petits, cette styliste talentueuse taille aussi, sur mesure, des vêtements pour les grands, fait les retouches et donne également des cours de couture.

Son site présente des échantillons de ses tissus et de ses modèles.

Alors, un petit tour du côté de Tokyo en Bigorre ?

Waka Lesclauze, atelier de couture, 12, rue Frédéric-Soutras à Bagnères-de-Bigorre, tél. 06.89.79.57.79 www.hokarii.com whaka80@hotmail.fr

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