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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 18:28
Bagnères-de-Bigorre et sa région
Publié le 13/09/2011 09:33 | R. G.
Bagnères. L'Objet de hasard un magasin qui a de l'esprit
Bagnères. L'Objet de hasard un magasin qui a de l'esprit
Bagnères. L'Objet de hasard un magasin qui a de l'esprit
Bagnères. L'Objet de hasard un magasin qui a de l'esprit

Près de la halle du marché, vient de s'ouvrir un nouveau commerce qui tient à la fois du magasin d'antiquités, de la boutique de décoration et du cabinet de curiosité. Christian Gatipon-Bachette a fait de cette ancienne boucherie, à la belle devanture de marbre rose, un lieu atypique où il fait bon chiner. Bibelots, vaisselle de charme, gravures anciennes, portraits et meubles XVIIIe voisinent avec des objets art déco ou des sièges vintage. On y trouve aussi des matériaux ornementaux : grilles en fer forgé, sellettes en stuc ou bornes décoratives en pierre. Sans compter sur les propres créations du talentueux boutiquier : depuis les monumentales têtes d'animaux en papier mâché ou les lustres métalliques jusqu'à une étonnante toile peinte au pastel, représentant un marché aux oiseaux en Chine. De quoi rêver et meubler agréablement maisons, vérandas ou jardins.

L'Objet de hasard, 12, rue Frédéric-Soutras (près de la halle) à Bagnères-de-Bigorre, tél. 06.42.01.53.24. objethasards@orange.fr

 

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 21:04
Jeudi 21 Jui - 22:10 - Saint Victor
Publié le 05/07/2011 08:39 | Roseline Giusti
Salle de musique : un bâtiment heureux

équipement

L'architecte Philippe Guitton, au 1er plan, lors de la visite du chantier.
L'architecte Philippe Guitton, au 1er plan, lors de la visite du chantier.
L'architecte Philippe Guitton, au 1er plan, lors de la visite du chantier.

Tapie aux côtés de la Halle aux grains, et un peu en retrait, la salle de musique amplifiée se fait discrète. Mais, une fois devinée, elle apparaît dans son originalité. Toute en courbes fermement arquées, sa forme fait contraste avec l'orthogonalité de la Halle à laquelle elle s'adosse.

Volonté délibérée de l'architecte, Philippe Guitton, de jouer le contrepoint par rapport à la Halle, bâtiment dont il est également l'auteur. Entièrement en bois avec des portiques (innovants) en contreplaqué de bois et une couverture en cuivre, métal d'une belle longévité, cette construction a choisi des matériaux esthétiques, chaleureux et performants. Tant du point de vue structurel que phonique et écologique.

Autre point fort de cet équipement ? L'acoustique et l'isolation phonique due à une double enveloppe, formant une boîte dans la boîte. « 105 dB à l'intérieur, 35 dB à l'extérieur », affirme Alain Henninot, directeur des services techniques à la mairie. Performances là aussi dues à l'acousticienne Geneviève Rolland. C'est dire si on espère la livraison des 450 m2 de ce bâtiment (dont 150 pour le public) prévue en décembre 2011.

En attendant, les groupes de musiciens jouent sous chapiteau installé à proximité (1). Né d'un besoin clairement exprimé auprès du maire par 4 associations regroupées aujourd'hui sous l'appellation Cartel bigourdan (100 adhérents), le projet a été bien conduit dès l'origine. Des concertations régulières avec les futurs utilisateurs ont permis de répondre à un cahier des charges précis. Démarche exemplaire.

Ainsi, les sas de communication avec la Halle, tout en préservant l'autonomie des deux salles, l'emplacement de la scène (40 m2), le bar, les toilettes accessibles de l'extérieur (2) et l'équipement assez conséquent en matériel augurent d'un fonctionnement adapté aux musiques électroacoustiques actuelles, pour les répétitions comme pour les concerts. « Ce sera convivial dit Pierre Selva, interlocuteur référent du Cartel, qu'il y ait 485 personnes (capacité maximum) ou 200 seulement. » Une gageure. Que souhaiter à ce projet qui a fait l'unanimité dès le départ sinon une très longue vie.

(1) Dernier concert sous chapiteau le 15 octobre : l'exceptionnel Orchestre national de Barbès.

(2) Remplaçant les sanitaires publics démolis au cours du chantier. De même, le square pour enfants, attenant, sera réinstallé.

 

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 21:19
Dimanche 19 Jun - 22:24 - Saint Romuald
Publié le 15/06/2011 10:22 | Roseline Giusti
Les enfants de l'école Achard à la galerie 88

exposition

La grande section de maternelle de l'école Achard sous la conduite d'Hélène Sage et Séverine./Photo R. G.
La grande section de maternelle de l'école Achard sous la conduite d'Hélène Sage et Séverine./Photo R. G.
La grande section de maternelle de l'école Achard sous la conduite d'Hélène Sage et Séverine./Photo R. G.

C'est bleu, c'est fluide, c'est beau. La présentation est époustouflante. On croit voir des Alechinsky ou des Joan Michell. Pourtant, les dessins exposés sont ceux des enfants de l'école Achard.

Ils ont entre 3 et 5 ans et ne mesurent pas encore la chance qu'ils ont de montrer leurs œuvres dans une vraie galerie et dans de si bonnes conditions. Toute l'année, le thème de l'eau les a conduits à s'interroger, faire des recherches et s'exprimer.

Depuis la goutte d'eau et sa forme si particulière jusqu'à la mer lointaine, en passant par l'Adour qui leur est familier. Le projet a été mené de main de maître avec les professeurs des écoles et en coordination avec le CPIE. Comme support : la vague d'Hokusai, le jardin de CL Monet et le travail de Katarina Axelsson. Il en résulte de beaux paysages, des tracés fulgurants et une tonique joie de vivre.

Ce jour-là, c'était la grande section de maternelle, sous la conduite du professeur Hélène Sage, aidée de Séverine, qui visitait la Galerie 88. Merci à Denise Sanson d'avoir accueilli ces enfants dans sa galerie et de leur donner une pareille chance.

 
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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 13:49
Lundi 25 Jui - 14:48 - Saint Jacques
Publié le 08/06/2011 10:13 | R. Giusti
Les arts se mettent au vert

jardins secrets

N. Contraires, A. Giorgi et St. Roland devant les sculptures de T. Razali./ Photo R. G.
N. Contraires, A. Giorgi et St. Roland devant les sculptures de T. Razali./ Photo R. G.
N. Contraires, A. Giorgi et St. Roland devant les sculptures de T. Razali./ Photo R. G.

L'ouverture de jardins privés a connu un véritable engouement. La pluie, battante par moments, n'a pas découragé les curieux.

Vastes ou grands comme un mouchoir de poche, les jardins bagnérais accessibles ce week-end avaient tous leur charme et leur spécificité. En plus d'un potager, Nathalie Contraires et Agnès Giorgi proposaient de découvrir un petit jardin d'agrément et un jardin japonais (œuvre d'A. Giorgi).

Elles avaient aussi convié sept artistes à exposer en extérieur (sculptures de Touatia Razali) et à l'intérieur de leur maison (Michel Comtat, Patrick Sheridan, Anne Debricon, Patricia Roland, Yeulmaus, Milène Giusti), aux côtés des toiles de N. Contraires. Pendant toute la journée du dimanche, Stéphane Roland s'est livré à une improvisation musicale très appréciée des visiteurs.

La veille, la visite avait été ponctuée par des lectures de textes appropriés, pimentées par de beaux moments musicaux, très applaudis, avec à la clarinettiste Alain Escaffre et à la guitare Jean-Claude Pic, bien connus du public puisqu'ils jouent dans la formation Swing 65. On a été par ailleurs sensible aux travaux pleins de fraîcheur des enfants de l'école maternelle de Juillian, présents également dans les autres jardins.

Bravo au Cpie et à Béatrice Morrisson, instigatrice depuis six ans de cette manifestation.

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 23:35
Mardi 31 Mai - 00:35 - Sainte Perrine
Publié le 27/05/2011 12:09 | Roseline Giusti
Bagnères-de-Bigorre. Le Maroc à l'honneur à la médiathèque
Bagnères-de-Bigorre. Le Maroc à l'honneur à la médiathèque
Bagnères-de-Bigorre. Le Maroc à l'honneur à la médiathèque
Bagnères-de-Bigorre. Le Maroc à l'honneur à la médiathèque

La médiathèque invitait le public à une lecture spectacle : un roman de l'écrivain marocain Driss Chraïbi, « La Civilisation, ma mère », mis en voix par le comédien Lionel Jamon. Nous voici d'emblée au Maroc, là où « l'Océan monte à l'assaut du ciel, le long des cèdres hérissés » Un cheval blanc sur la plage, des mouettes… et les souvenirs s'activent. Les effets sonores sont particulièrement étudiés. Cet auteur maghrébin, d'expression française, a travaillé 30 ans pour l'ORTF et « France-Culture » et avait d'ailleurs adapté ce roman à la radio. Deux univers sont confrontés, celui de la ville occidentale, de la langue française et de l'école, et celui de la maison traditionnelle où règne la mère de famille. L'introduction au foyer de la radio (considérée par la mère comme un magicien, nommé M. Kteu) et du téléphone bouleverse bien vite les usages. Formé à Lyon, Lionel Jamon donne de ce texte, superbe et plein d'humour, une interprétation remarquable (l'épisode de la tonte du mouton est inénarrable).

 
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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 07:10
Samedi 21 Mai - 08:12 - Saint Constantin
 
Publié le 21/05/2011 03:49 | Roseline Giusti
Il crie aux halles tous les samedis matins

marché

Yannick Gautier, déclamant ses annonces devant la halle du marché./Photo R. G.
Yannick Gautier, déclamant ses annonces devant la halle du marché./Photo R. G.
Yannick Gautier, déclamant ses annonces devant la halle du marché./Photo R. G.

Samedi matin, jour de marché à Bagnères. Depuis quatre semaines, on peut entendre, à proximité des halles, un crieur public. Avant lecture, pour requérir l'attention du public, il brandit d'un manche en beau bois blond tourné (1) une cloche puissante qu'il agite énergiquement. Puis, de blanc vêtu, il déclame haut et fort. Quoi donc ? Des avis de toutes sortes : l'annonce d'un spectacle, d'une réunion, la vente d'une baignoire, l'appel à rencontre d'un amoureux, une poésie, une recette de cuisine. Bref, tous types de messages que tout un chacun a bien voulu lui confier. En prime, une lecture d'extraits d'un guide de Bagnères et des environs (anonyme, daté de 1818), qui est loin d'avoir perdu de son intérêt.

Tradition

Qu'est-ce qui fait crier Yannick Gautier le samedi matin ? Le goût de la déclamation en public ? Assurément. Mais aussi le propos de rejoindre l'aventure d'autres crieurs publics qui, comme lui, officient sur les places publiques, les jours de marché. À la Croix-Rousse à Lyon, à Auvers-sur-Oise ou, plus près de nous, dans le Lauragais ou à Bazas, en Gironde, un vieux métier venu de la Grèce antique et du Moyen Âge refait surface. On le trouvait encore deci, delà dans les années « 60 ». Voici qu'il resurgit de plus belle depuis une dizaine d'années.

Modèle littéraire

Pourquoi cet engouement ? La coupable a pour nom Fred Vargas (2), auteur d'un polar célèbre, « Pars vite et revient tard », qui a séduit plus d'un lecteur. Yannick Gautier est un de ceux-là.

On le trouve le samedi, vers les 11 heures, aux abords immédiats des halles, rue des Thermes, près de l'ancienne mairie, et sur la place de Strasbourg. On peut glisser les messages dans sa boîte aux lettres « Crieur public » au 4, rue du 19-Mars-1962, ou lui envoyer par mail crieurpublic@free.fr ou encore le contacter par téléphone, au 06.81.64.55.41.

Qu'on se le dise !

Les messages perturbant l'ordre public sont exclus.

(1) Par Jean-Marc Luce, plasticien.

(2) Fred Vargas, archéologue, est plus connue pour ses romans policiers. « Pars vite et reviens tard » date de 2001.

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 15:27
Samedi 14 Mai - 16:25 - Saint Matthias
Publié le 14/05/2011 10:08 | Roseline Giusti
Se vêtir aux XVIIIe et XIXe siècles avec André Lasserre
André Lasserre à la librairie Auprès de Pyrène./Photo R.G.
André Lasserre à la librairie Auprès de Pyrène./Photo R.G.
André Lasserre à la librairie Auprès de Pyrène./Photo R.G.

Samedi dernier, la librairie Auprès de Pyrène accueillait André Lasserre.

Comment s'habillait-on dans les Pyrénées aux XVIIIe et XIXe siècles ? De la Bigorre à l'Ariège, du Pays Basque au pays catalan, du Béarn au pays d'Aure, l'auteur décrit les pièces vestimentaires portées tout au long de la chaîne des Pyrénées. Cobricap (coiffe) bigourdane en lin et capuchon dit de Bagnères, capes de Pontacq, et couhet (bonnet) brodé de la vallée d'Aure, voisinaient avec les cascarottes (costume des marchandes de poissons) et le gerriko (ceinture en laine colorée) des Basques… Quant aux tissus, presque tous de fabrication locale, ils se nommaient : basin, burat, cordelat, fleuret, londrin… avant d'être concurrencés, au XIXe, par l'étranger. L'auteur s'attarde sur le vêtement de la Bigorre et de la vallée d'Aure, tirant des informations des contrats de mariages, des inventaires après décès, des récits de voyageurs et de planches lithographiées (Gavarni, Harding…) Abondamment illustrée, cette étude permet de saisir différents moments dans la vie des vêtements locaux. On a plaisir à retrouver la laitière du pic du Midi, le faucheur et la marchande de fraises à Gèdre, les pâtres aux cabanes de Tramezaïgues, la paysanne de Gripp passant le Tourmalet… Toutefois, il faut se garder de généralisations hâtives, l'originalité du costume pyrénéen reste relative.

André Lasserre, « Le Costume pyrénéen », éditions Cairn, 2010

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 09:31
Mardi 03 Mai - 10:34 - Saint Jacques

 

Bagnères-de-Bigorre et sa région
Publié le 18/04/2011 09:30 | Roseline Giusti
Bagnères-de-Bigorre. Je t'écris de Scandinavie
Bagnères-de-Bigorre. Je t'écris de Scandinavie
Bagnères-de-Bigorre. Je t'écris de Scandinavie
Bagnères-de-Bigorre. Je t'écris de Scandinavie

Mardi soir dernier, la médiathèque a tenté une expérience inédite : lire à haute voix des textes littéraires scandinaves, de courts extraits pris dans des ouvrages d'auteurs connus ou moins connus. Une heure de total délice tant les lectures étaient intéressantes, expressives et les atmosphères bien restituées. Il faut dire que les lecteurs, la directrice de la médiathèque et deux de ses collègues se sont hardiment prêtés au jeu, installant d'emblée une proximité entre auteurs et public. Ainsi, a-t-on pu vivre les dernières heures d'un capitaine de vaisseau pris par les glaces, retrouver un Nils Olgerson plus malicieux que jamais ou voisiner avec un journaliste laissé-pour-compte en bordure de forêt, un lapereau blessé dans les bras. Cette littérature venue du Nord est décidément surprenante.

Une large sélection d'auteurs vous est proposée jusqu'à la fin avril. Alors, de la Suède, du Danemark, de la Norvège ou de la Finlande, vous n'aurez que l'embarras de la destination. Faites le voyage ! De tels grands froids réchauffent l'âme.

D'ailleurs, la configuration spatiale de la médiathèque, réservant des coins intimes et confortables et en prise avec la nature extérieure, n'a-t-elle pas quelque chose des habitats scandinaves ?

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 09:18
Mardi 03 Mai - 10:20 - Saint Jacques
Publié le 18/04/2011 09:30 | Roseline Giusti
Bagnères-de-Bigorre. Quand Jean Balde visitait Campan

edition

Denise Gellini, auteur de «Visages du Sud-Ouest dans l'œuvre de Jean Balde », et Simone Balazard, présidente des éditions Le Jardin d'essai »./Photo R. G.
Denise Gellini, auteur de «Visages du Sud-Ouest dans l'œuvre de Jean Balde », et Simone Balazard, présidente des éditions Le Jardin d'essai »./Photo R. G.
Denise Gellini, auteur de «Visages du Sud-Ouest dans l'œuvre de Jean Balde », et Simone Balazard, présidente des éditions Le Jardin d'essai »./Photo R. G.

Mercredi dernier, la librairie Auprès de Pyrène, délocalisée pour la soirée au restaurant L'Hippocampe, proposait une lecture commentée. L'invitée ? Denise Gellini, pour son ouvrage « Visages du Sud-Ouest dans l'œuvre de Jean Balde », aux éditions Le Jardin d'essai, rassemblant des extraits des meilleurs textes de la romancière bordelaise Jean Balde (1887-1938).

De son vrai nom Jeanne Alleman, Jean Balde avait masculinisé son nom en référence à son grand-oncle, l'historien et conteur gascon Jean-François Bladé. Amie de François Mauriac et de Francis Jammes (natif de Tournay), J. Balde donne une vision personnelle de son époque, peignant avec justesse et humour la société dans laquelle elle évolue.

Les extraits choisis par la palloise Denise Gellini parlent du Grand Sud-Ouest, de l'Aquitaine (Bordeaux, la Tresne, Bazas, Arcachon…) à Lectoure. Un chapitre (tiré du roman « Les Liens », 1920) est consacré à la Bigorre, à la vallée de Campan, Asté, Gerde. Les paysages y sont merveilleusement peints. Évoquant la vicomté d'Asté ou la pieuse Liloye, liée à la peste de 1588, Balde y fait aussi œuvre d'historien.

L'ensemble des textes atteste d'une belle sensibilité dans l'écriture et d'une grande précision du langage dans les descriptions des paysages et des activités humaines, (agricoles, ostréicoles…) En plus du talent de romancière.

On ne peut que féliciter D. Gellini pour cette recherche exhaustive, faite avec goût, qui rend hommage et vie à un auteur resté dans l'ombre. La bibliographie détaillée de Balde, en fin d'ouvrage, retrace le parcours de la romancière et éclaire sur la vie d'une époque, marquée par la guerre de 1914.

La collection Le Jardin d'essai , présidée par Simone Balazard, consacrée aux femmes artistes, offre d'autres titres : Georges Sand, Lily Boulanger ou Louise Abbema.

Librairie Auprès de Pyrène, 9 bis, rue Victor-Hugo à Bagnères-de-Bigorre, tél/fax: 05.62.91.09.41. Mail : aupresdepyrene@wanadoo.fr

 
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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 22:32
Yeulmaus (Mayeul Irlinger)

 
Né en 1980 en Haute Provence, vit dans le Tarn, près d’Albi.

Pratique le dessin et la musique depuis l’enfance.

Les personnages qui prennent vie sous le trait dansant de Yeulmaus, racontent des histoires énigmatiques dont le code est à chercher dans sa propre existence.

Ses figures en mouvement, tracées par un cerne unique à l’encre de chine, sont en majorité autant d’autoportraits saisis à différentes périodes de sa jeunesse.  Réminiscence du temps de l’enfance en Provence, où il faisait surgir sur le papier un univers mythique qui peuplait son imaginaire. Evocation de l’Inde du sud (Pondichéry) où il a vécu cinq années, au contact de philosophies et d’iconographies nouvelles, sensible aux expressions spirituelles fortes de ce pays comme à l’art populaire du Tamil Nadu ou à l’art tribal d’autres provinces. Une imprégnation dont il ne se départira jamais.

Aujourd’hui, c’est en urbain qu’il arpente le trait, prenant aux villes leur vitalité et leur énergie continues, dans la lignée des graffeurs et du street art.

Néanmoins, la méthode graphique demeure exigeante : produire, après concentration, le trait unique le plus parfait possible, selon les Propos sur la peinture du moine chinois du XVIIème siècle,  Shitao, dit aussi « citrouille amère ». Ainsi, « le pinceau ira jusqu’à la racine des choses ».

Entre BD underground américaine et japonaise, peinture nippone traditionnelle de l’Ukio-e, (Hokusaï, Hiroshige) et calligraphie chinoise, l’œuvre de Yeulmaus reste traversée d’influences diverses, issues de cultures croisées.

Diffusant ses dessins sur le réseau informatique, il cherche à se confronter à un public aussi large qu’inconnu. Toutefois, un certain nombre d’internautes, juges et critiques attentifs, l’ont déjà conforté dans son talent.

Roseline Wiedemann.
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