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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 08:42

Publié le 22/04/2012 03:45 | Roseline Giusti

40 participants au marathon photos

avec traverse

Les photographes s'inscrivent.
Les photographes s'inscrivent.
Les photographes s'inscrivent.

Une quarantaine de personnes se sont présentées, samedi dernier, devant le musée Salies pour participer au marathon photo organisé par l'association Traverses.

Confirmés ou amateurs, Bagnérais ou candidats venus de communes plus lointaines (Aureilhan, Orleix), les marathoniens ont arpenté la ville de-ci-de-là à la recherche d'images pour illustrer les thèmes en jeu. Franc succès ! C'est un petit groupe d'adhérents de l'association qui a eu l'idée de lancer cet événement. Émilie, Cathy, « Marjo » et quelques autres l'ont bien préparé et parfaitement orchestré.

Dix thèmes aussi inattendus qu'intéressants étaient proposés : « Dans la matière, transport, sous la jupe des filles, la croix et la bannière, folie ordinaire, aïe, commodité, gourmandise, hors cadre et bestiaire ».

Chacun, selon ses compétences et sa sensibilité, a rendu sa copie avec enthousiasme. Une projection des photos réalisées s'est tenue au café de Pouzac, le soir même. Certains clichés inénarrables de drôlerie ont ravi le public. Deux concerts déjantés terminaient la soirée.

On ne peut que féliciter cette initiative qui est un projet convivial où les savoirs des uns et des autres sont confrontés et mis en partage. Il est vrai que la photo, pratique qui est largement démocratisée, garantit l'engouement pour ce genre de manifestation.

C'est aussi une façon festive de s'approprier le territoire de la ville et d'attirer de nouveaux visiteurs.

« La ville devient ainsi une galerie et s'expose aux regards de ses habitants », faisait remarquer Thierry Lavignon, de l'association Saveurs-Savoir.

Les photos primées feront l'objet d'une exposition (en extérieur), d'ici quelques semaines, et seront visibles sur le site de Traverse : traverselesite.com

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 16:10
Publié le 25/03/2012 03:47 | Roseline Giusti
Marier gastronomie populaire et littérature

les copains du pain

Denise Bresciani servant les plats./Photo R. Giusti.
Denise Bresciani servant les plats./Photo R. Giusti.
Denise Bresciani servant les plats./Photo R. Giusti.

Le café-épicerie d'Asté, Chez François, accueillait, samedi dernier, les associations Quelque pArt (faut voir) et Traverses pour une soirée à thème : « Le pain ». Quelque 60 personnes ont répondu présent pour venir goûter des plats délicieux, tous constitués à base de pain. Cinq recettes, salées et sucrées (soupe, oignons farcis, gnocchi, gâteau au chocolat, beignet), amoureusement concoctées, accompagnées de vins sélectionnés, ont conquis les gourmets. Il faut dire que les commentaires, présentant plats et bouteilles, décuplaient le plaisir.

Depuis 2011, l'association Quelque pArt (faut voir) a entamé une action originale : organiser des rencontres autour de la récupération du pain. Le but ? Réaliser un recueil de recettes populaires illustrées qui s'intitulera « Les Sept Vies du pain ». Sept rendez-vous, correspondant à sept états de maturation différente du pain, sont en effet programmés. Ce soir-là, pour le 4e rendez-vous, adhérents et amis s'étaient surpassés. Les uns pour s'activer aux fourneaux dans le cadre d'un atelier de cuisine participative. Les autres, qui avaient répondu à l'appel lancé quelques jours auparavant, pour donner lecture de textes de leur choix sur le thème, en français et même en espagnol.

Un dîner convivial sur fond de littérature, le tout abondamment photographié et filmé. La succulence des mets et des mots (certains textes étaient surprenants), alternée tout au long de la soirée, gage du succès des prochains rendez-vous.

Saluons cette initiative, rondement menée par les deux associations, associées pour la circonstance.

Contacts pour les rencontres suivantes : Association Quelque pArt (faut voir), Denise Bresciani, 06.47.09.47.67/qpfv@orange.fr

Copain : altération populaire de compain (en ancien français compagnon), c'est-à-dire « qui partage le même pain ».

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 12:35
Vendredi 30 Mar - 13:34 - Saint Amédée
Bagnères-de-Bigorre et sa région
Publié le 30/03/2012 10:44 | Roseline Giusti
Bagnères-de-Bigorre. Le Salon du livre pyrénéen : tonique

édition

Le président et la trésorière présentant le bilan./ Photo R. Giusti.
Le président et la trésorière présentant le bilan./ Photo R. Giusti.
Le président et la trésorière présentant le bilan./ Photo R. Giusti.

Samedi dernier a eu lieu, à la résidence des Thermes, l'assemblée générale de l'association Binaros, en charge du Salon du livre de Bagnères. Pour sa 2e année de fonctionnement, le bilan de cette manifestation s'avère positif. Le Salon n° 2 a vu le nombre des exposants augmenter d'un tiers (de 40 à plus de 60), dont cinq éditeurs espagnols. L'originalité de ce Salon est, en effet, d'accueillir des éditeurs d'au-delà des Pyrénées. Le public est passé de 1.700 visiteurs à 1.900. Le jeune public est aussi venu plus nombreux, dès l'ouverture, sous la conduite d'enseignants dynamiques. Conférences et projections de films ont fait salle comble. Les lauréats des prix décernés (4 cette fois-ci) se sont vu gratifier de récompenses conséquentes, y compris le prix attribué à un livre pour la jeunesse.

Le président Stéphane Lévêque remercie tous ceux qui se sont investis pour contribuer à la bonne marche de ce Salon et en particulier tous les partenaires financiers sans qui il ne saurait avoir lieu.

La troisième édition s'annonce au mieux, elle se tiendra les 5, 6, 7 octobre prochain, toujours au Relais des Pyrénées (ex-Centre Fignon). Est prévue, entre autres, une table ronde rassemblant élus, éditeurs, libraires et auteurs pour débattre des similitudes et des différences de l'édition pyrénéenne, de part et d'autres des Pyrénées.

En avant-première, cette année, l'association Binaros présentera, au mois de juin prochain (date à préciser), un ensemble de films pyrénéens.

Contact : Association Binaros 05.62.91.00.76 binaros@orange.fr site : www.salondulivre-pyreneen.fr

 
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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 08:12
Dimanche 25 Mar - 09:08 - Saint Humbert
 
Publié le 25/03/2012 03:47 | Roseline Giusti
Marier gastronomie populaire et littérature

les copains du pain

Denise Bresciani servant les plats./Photo R. Giusti.
Denise Bresciani servant les plats./Photo R. Giusti.
Denise Bresciani servant les plats./Photo R. Giusti.

Le café-épicerie d'Asté, Chez François, accueillait, samedi dernier, les associations Quelque pArt (faut voir) et Traverses pour une soirée à thème : « Le pain ». Quelque 60 personnes ont répondu présent pour venir goûter des plats délicieux, tous constitués à base de pain. Cinq recettes, salées et sucrées (soupe, oignons farcis, gnocchi, gâteau au chocolat, beignet), amoureusement concoctées, accompagnées de vins sélectionnés, ont conquis les gourmets. Il faut dire que les commentaires, présentant plats et bouteilles, décuplaient le plaisir.

Depuis 2011, l'association Quelque pArt (faut voir) a entamé une action originale : organiser des rencontres autour de la récupération du pain. Le but ? Réaliser un recueil de recettes populaires illustrées qui s'intitulera « Les Sept Vies du pain ». Sept rendez-vous, correspondant à sept états de maturation différente du pain, sont en effet programmés. Ce soir-là, pour le 4e rendez-vous, adhérents et amis s'étaient surpassés. Les uns pour s'activer aux fourneaux dans le cadre d'un atelier de cuisine participative. Les autres, qui avaient répondu à l'appel lancé quelques jours auparavant, pour donner lecture de textes de leur choix sur le thème, en français et même en espagnol.

Un dîner convivial sur fond de littérature, le tout abondamment photographié et filmé. La succulence des mets et des mots (certains textes étaient surprenants), alternée tout au long de la soirée, gage du succès des prochains rendez-vous.

Saluons cette initiative, rondement menée par les deux associations, associées pour la circonstance.

Contacts pour les rencontres suivantes : Association Quelque pArt (faut voir), Denise Bresciani, 06.47.09.47.67/qpfv@orange.fr

Copain : altération populaire de compain (en ancien français compagnon), c'est-à-dire « qui partage le même pain ».

 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 12:12
Publié le 18/03/2012 03:45 | Roseline Giusti
Femmes, dansées, racontées et chantées

culture

Le Body bazar, de Toulouse, dans la chorégraphie «Ce sont les feuilles qui font le vent»./ Photo R.G.
Le Body bazar, de Toulouse, dans la chorégraphie «Ce sont les feuilles qui font le vent»./ Photo R.G.
Le Body bazar, de Toulouse, dans la chorégraphie «Ce sont les feuilles qui font le vent»./ Photo R.G.

Représentation à guichets fermés à Asté pour un spectacle organisé par les Maynats pour célébrer, avec un petit décalage, la journée de la Femme.

La première partie accueillait le Body Bazar de Toulouse avec « Ce sont les feuilles qui font le vent », la 2e, la Cie Mysogénial 65, dans « Le Balai bourrelesque ».

Un petit canapé (rouge luisant), une lampe habillée d'un abat-jour (blanc éclatant) et des chaussures à hauts talons (noires). Voilà le décor campé. Une heure de voltiges, de chassés-croisés rapides, de révoltes, de réminiscences, de folles divagations, d'épuisements. Dans ce laps de temps, les objets vont connaître quelques maltraitances suivant les séquences, afin de les déposséder de leur commun usage et de les pousser à servir autrement. Il importe que le canapé se dresse sur le flanc ou virevolte sur le côté, le voici coin-refuge, cheval-d'arçon, promontoire, ou embarcation vers quelques lieux mythiques. La lampe joue la présence/absence. Les chaussures à talon exécutent une drôle de danse, elles aussi. Rêve ou réalité ? Le mixage est troublant. Une musique spécifique, signée Vincent Ferrand, donne une belle assise sonore à ce ballet contemporain dans lequel surgissent maints questionnements existentiels.

Certes, on aurait aimé peut-être chez les danseuses quelques arrêts plus marqués, des mouvements plus empreints de poésie, histoire de rêver nous aussi. Mais c'est le propre de la jeunesse de vouloir trop dire. Alors, mesdames, bravo, car vous n'aviez pas choisi la voie la plus facile, mais puisque vous possédez bien la technique, travaillez encore un peu l'économie de vos gestes, vous y gagnerez.

En 2e partie, la comédie musicale « Le Balai bourrelesque » rompait le silence avec fracas. Des mimiques et des trouvailles langagières très drolatiques propulsaient à nouveau le public dans l'univers féminin. Mais, cette fois, sur un mode burlesque. Ton approprié pour conter la banalité de la vie jusqu'à lui donner, envers et contre tous, piment et magie. Et quand la voix chantée était de la partie, c'était assez délicieux.

On salue les Maynats d'avoir pris cette belle initiative.

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 12:19
Publié le 23/01/2012 08:55 | Roseline Giusti
Bagnères-de-Bigorre. Les murs de la ville hissent les couleurs

urbanisme

De gauche à droite : J. Cénac, ancien directeur ; Marie-Louise Losiowski, présidente du conseil d'administration ; Agnès Lazarévitch, directrice de l'urbanisme, et Bernard-Marie Laignel, actuel directeur, devant l'école-collège Saint-Vincent.
De gauche à droite : J. Cénac, ancien directeur ; Marie-Louise Losiowski, présidente du conseil d'administration ; Agnès Lazarévitch, directrice de l'urbanisme, et Bernard-Marie Laignel, actuel directeur, devant l'école-collège Saint-Vincent.
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Lorsqu'on revient à Bagnères après quelque temps d'absence et pour peu que l'on s'attarde sur les façades, on est surpris de voir combien les couleurs se sont propagées de maison en maison. Une riche palette. Des ocres, des grenats, des verts d'eau, des jaunes doux…, toute une gamme qui tonifie les murs et donne aux rues une belle gaieté.

C'est une volonté délibérée de la mairie de donner au bâti bagnérais la qualité qu'il mérite. Commencée en 1993, efficacement conduite alors par Ch. Bessière et sans discontinuer, l'opération « Façade » a bientôt 20 ans. Engagée avec des subventions communales uniquement, l'opération a porté ses fruits (70 dossiers subventionnés depuis 2009).

À la satisfaction de tous. Des propriétaires qui reçoivent conseils et aide financière et des acteurs de la ville qui nouent ainsi des contacts privilégiés avec les habitants, comme s'en réjouit Agnès Lazarévitch, directrice de l'aménagement et de l'urbanisme.

Citons quelques réalisations. De pur style art déco, l'hôtel d'Albret, remarquablement rénové par Mme de Bataille, promoteur, et Ph. Guitton, architecte, a retrouvé son éclat initial. L'immeuble contemporain qui le jouxte, coloré de même, assure une continuité heureuse. En suivant, la vaste bâtisse à l'angle de la rue Montesquiou et du boulevard Carnot revêt un rouge orangé « bonne mine ». Comme c'est vivifiant ! La rue Soutras proche a retrouvé une nouvelle jeunesse, avec des tons de jaunes et de verts très seyants. Plus loin, au-dessus du 13, allées des Coustous, un orangé et un jaune superbes.

À l'entrée de la ville, lorsqu'on arrive de Tarbes, l'école-collège Saint-Vincent est la toute récente mise en couleur. Jacques Cénac, directeur retraité, a ardemment œuvré pour cette rénovation. Il est relayé depuis peu par son successeur Bernard-Marie Laignel, soucieux, outre de la réussite, du bien-être de tous dans son établissement.

Les Bagnérais savent-ils assez qu'ils vivent dans une cité des plus agréables que beaucoup leur envient ? Les deux clubs photo de la ville ont reçu commande pour garder trace de ces initiatives. On a hâte de voir ces images, traquées avec passion.

 
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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 04:08

Pour le musée d'Agen je prépare une exposition consacrée au Design en Aquitaine. Intitulée "Design a capella", l'exposition  se tiendra du 10/15 juin  au 15 décembre 2012 à l’église des Jacobins. Localisé en plein centre ville, cet édifice prestigieux, remarquable architecture dont l’origine remonte au 13e siècle, dispose d’un vaste espace de 650 m2.

Seront  présentées des pièces de designers créant en Aquitaine ainsi que celles de créateurs qui, d’une façon ou d’une autre, ont un lien avec la Région.
Les designers prévus sont  :  Samuel Accoceberry, Marie-Laure Bourgeois/Vincent Bécheau, Nadine Blandiche, Félix et ass.,  Emmanuel Gallina, Didier Garrigos,  Ilôt créatif, Jean-Louis Iratzoki, Patrick Norguet, Vincent Poujardieu, Anne Xiradakis....) . Et aussi ceux qui, comme Godefroy de Virieu, Stefania di Petrillo et Jean Couvreur, y sont venus à l’occasion d’une résidence (Pôle des Métiers d’art de Nontron), d’une exposition ou ceux dont des œuvres sont entrées dans les collections publiques (comme Roger Tallon, Jasper Morrison au Musées des arts décoratifs de Bordeaux, ou Ettore Sottsass au Frac d' Aquitaine). S'y rajoutent les designers qui ont fait l’objet d’une commande  d’une fabrique locale   (Christian Ghion pour la Verrerie de Vianne, Olivier Gagnère, Stéfania Di Petrillo, Christian Ghion, Eric Raffy  ou C+B Lefebvre pour la Coutellerie de Nontron ou encore Vincent Poujardieu pour la société RKD de Lavardac, Antoine Phelouzat pour la Sté Agglolux, Marie Compagnon pour la Sté Texaa, etc…). Rarement à l’honneur dans les musées, le design trouvera ici l’occasion de montrer ses activités et le dynamisme qu’il développe en région.
Loin de prétendre à l’exhaustivité, le propos s’inscrit toutefois dans une conception large englobant  autant le design industriel que les pièces de petites séries, voire des pièces uniques.

La spécificité du lieu a induit des choix particuliers, en accord avec le principe scénographique envisagé. La disposition des œuvres ne sera pas étrangère, en effet, au mode de vie et aux préoccupations des premiers occupants de cet édifice, les Dominicains.


Commissariat général : Marie-Dominique Nivière, Conservatrice du Musée d'Agen

Commissaire invité : Roseline Giusti : roselinegw@gmail.com

 

 

 

Vue de l'église des Jacobins

 

 

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 19:08
Publié le 04/11/2011 10:13 | Roseline Giusti
Beaudéan. Fred Tousch un humoriste géant
Fred Tousch : « Knüt »./Photo Traverses.
Fred Tousch : « Knüt »./Photo Traverses.
Fred Tousch : « Knüt »./Photo Traverses.

L'association Traverses a du talent pour dégotter des lieux insolites, on le sait. Les hasards du calendrier ont fait que, samedi soir dernier, la salle des fêtes de Beaudéan n'étant pas disponible, c'est dans une grange-théâtre privée, retirée en fond de village, qu'a eu lieu le one-man-show annoncé : « Knüt ». Ce qui a valu au public de se lancer dans un savoureux jeu de piste nocturne à travers les ruelles sombres. La salle mise à disposition par les propriétaires du château n'avait plus connu de représentations depuis plus de cinquante ans.

Fixement campé au bord de la scène, Fred Tousch, 1,93 m, apparaît, immense et irréel, flanqué d'une cape noire et d'une coiffe d'indien. À ses côtés, un gros mouton en résine. De quoi impressionner, d'emblée, le public. Il va le mener, docile, d'un bout à l'autre du spectacle, lui faisant vivre des situations drolatiques et rocambolesques, l'invitant à rêver, à chanter ou à prendre hardiment position sur des faits sociaux et politiques. On succombe volontiers à ce spectacle, subjugué par l'adresse du comédien, son talent à improviser et à renverser brutalement une situation. Sa bonne humeur communicative est celle des fêtes populaires. Ce qui ne corrode en rien le propos sur les choses graves de la société et du monde, même si, par moments, on aurait voulu la satire encore plus incisive, sur des questions d'actualité entre autres.

Un bal final, animé par Hébéo (Alex Lefaix), rompu aux pratiques de DJ, était proposé aux 130 personnes qui s'étaient déplacées.

L'association Traverses tient à remercier les propriétaires de la salle de théâtre, la commune de Beaudéan, tous ses partenaires ainsi que l'ensemble des bénévoles.

 

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 15:43
Bagnères-de-Bigorre et sa région
Publié le 19/04/2011 09:20 | Roseline Giusti
Yeulmaus un art tonique

exposition

Yeulmaus devant ses œuvres, à l'atelier MG./Photo R. G.
Yeulmaus devant ses œuvres, à l'atelier MG./Photo R. G.
Yeulmaus devant ses œuvres, à l'atelier MG./Photo R. G.

Il y a un an, Yeulmaus présentait, dans le cadre du collectif Le Figure, des œuvres sérigraphiques essentiellement en noir et blanc. L'atelier MG l'accueille à nouveau avec une exposition personnelle, cette fois. Une vingtaine de pièces récentes reflètent ses dernières recherches. L'évolution est spectaculaire. Car c'est un tout autre registre qu'il nous dévoile. L'iconographie quitte le monde animal pour faire apparaître, cette fois, des humanoïdes qui revêtent pour la plupart des masques, à moins qu'ils ne soient carrément des robots. Les masques nous tirent vers des civilisations anciennes, mythiques (Atlantide) ou réelles : Océanie (île de Pâques), Afrique, etc., où les pratiques du vaudou, entre autres, envoûtantes, fascinent. Robots ou même masques à gaz convoquent un futur post-humain. C'est la croisée de ces deux types d'humanité qui intéresse Yeulmaus. Certes, il s'agit de mutants mais le futur qu'ils annoncent n'a rien d'inquiétant. L'agonie nécessaire du vieux monde débouche sur un éveil tonique plein d'avenir.

Sur le plan technique, ces nouveaux modes entraînent des changements. Les formats sont agrandis, les supports ne sont plus uniquement de papier, mais aussi des planches de contreplaqué. Les surfaces très matiéristes laissent croire à des collages, non sans rappeler les collages Dada et punk. Or, il n'en est rien.

Tout est fait au pochoir. Pas de pinceau, seuls Scotch® et rouleau de peintre en bâtiment et bombe aérosol servent une facture qui se veut assez brute, volontairement proche des techniques industrielles. Des craies grasses sont les seules concessions aux modes de peinture plus académiques. Les couleurs, elles, sont le plus souvent fortes, voire stridentes.

Roseline Giusti.

 

Atelier MG, 3, rue Frédéric-Soutras, jusqu'au 25 avril, de 15 heures à 19 heures Infos au 05.62.90.11.91.

www.ateliermg.com

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 11:41

P7290066.JPG

 

 



 
Bagnères-de-Bigorre. Le mouton dans tous ses états

arts plastiques

Ariane Gougne et Roseline Giusti./Photo F.C.
Ariane Gougne et Roseline Giusti./Photo F.C.
Ariane Gougne et Roseline Giusti./Photo F.C.

Quand le mouton s'expose, il devient moutonnant. Figure emblématique des Pyrénées, animal domestique qui nourrit et isole, son symbole religieux et rituel remonte aux origines : douceur, amour et bonheur en Chine ; transmigration des âmes en territoires celtes, mais aussi malédiction, sacrifice et acceptation. Sur un ton plus léger et non mois utile, l'exposition donne au mouton sa partition artistique. Fenêtre ouverte sur le monde pastoral et sur ses interprétations, l'exposition renouvelle l'image du bovidé. Contemporaine, collective et ludique, elle utilise tous les langages et confère parfois à l'animal une dimension humaine.

Nicole Bousquet, modiste à Bagnères, a prêté le local qui jouxte sa boutique, offrant un lieu intime, presque intimiste. Roseline Giusti, organisatrice de l'exposition, exprime encore son attachement aux arts et sa reconnaissance à des artistes peintres, sculpteurs et photographes de Bagnères et d'ailleurs : Ariane Gougne, Patrice de Bellefon, Nicole Bousquet, Jacques Brianti, Philippe Lhez, Thomas Penanguer, Jean-Marie Rodriguès, Yeulmaus.

« Moutons moutonnants ? » ne se prend pas au sérieux ni ne prête à sourire. L'exposition invite au plaisir des arts plastiques et à la réflexion sur l'individu et sur le groupe, nécessaire à la conscience humaine.

« Moutons moutonnants », exposition-vente, jusqu'au 14 août prochain.

Du mercredi au dimanche, de 11 heures à 13 heures et de 16 heures 30 à 19 heures.

Rue du Vieux-Moulin à Bagnères (place de Strasbourg).

Publié le 23/07/2011 09:38 | Florence Coste

 

P7290004

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